Une reprise sur fond de violence et de contestations

Une reprise marquée par une vague de violence et de contestations contre les chevaliers du sifflet. Plusieurs actes de violence ont été enregistrés, en effet, vendredi, lors de la 16e journée de la Ligue 2 et le match avancé de la Ligue 1 entre l'ASO Chlef et le Mouloudia d'Oran. En Ligue 2, le stade de Médéa avait été le théâtre d'incidents provoqués par les supporters de l'Olympique de Médéa qui était mené au score face au MC Saïda (0-1). Les supporters locaux ont bombardé le terrain de toutes sortes de projectiles provoquant la blessure de l'arbitre assistant. D'où la décision du directeur de jeu de mettre fin à la partie avant terme. Même cas de figure du côté de Chlef. Si sur le terrain, le match s'est déroulé dans un fair play total, à l'extérieur de l'enceinte Mohamed-Boumezrag, le bus des Oranais avait été callaissé. Et ce n'est pas tout. Des actes de vandalismes sont également signalés au stade de l'Unité maghrébine de Bejaïa. Ayant mal digéré la défaite de leur équipe contre l'USMA sur tapis vert (arrêt du match pour panne électrique alors que les Algérois menaient au score par 1 but à 0), les supportes du MOB sont allés déverser leur colère sur la voie publique. Des actes de violence qui viennent remettre au goût du jour le débat sur l'efficacité de la stratégie nationale de lutte contre ce phénomène. L'autre fait marquant de cette reprise de compétition est incontestablement les contestations des arbitres. Le Chabab de Belouizdad, le JSM Bejaïa et la JS Saoura ont sévèrement critiqué l'arbitrage, l'accusant d'avoir « influé » sur le cours de leurs matches respectifs. Cette saison aura été un peu particulière pour les arbitres, objets de critiques, souvent justifiées. La commission fédérale de l'arbitrage, présidée par Belaïd Lacarne, est de nouveau dans l'?il du cyclone.