Une reprise avec une maîtrise des flux d'étudiants

À partir d'aujourd'hui, l'université d'Oran 2 Mohamed-Benahmed lancera la seconde phase de la reprise des activités pédagogiques, en présentiel.Une reprise qui prend en considération la nécessité de respecter les mesures contre la propagation du coronavirus. À cet effet, l'on saura que le nombre des étudiants sur place sera réduit du tiers du nombre global, ce qui permettra, estiment les responsables de cette université, «la maîtrise des flux estudiantins sur le campus, ce qui donnerait approximativement 10 000 étudiants au lieu des 25 000 en temps normal». Ainsi, cette reprise permettra la présence physique des étudiants «aussi bien pour les révisions que pour les examens. Elle se fera par vagues, graduellement». L'université d'Oran 2 a entrepris une série de mesures pour l'accueil de ses étudiants, «un seul mot d'ordre : le respect des mesures barrières : par groupe avec distanciation physique, prise de température frontale à l'entrée des salles, gel hydroalcoolique à la disposition de tous, et des points de lavage de mains à proximité des amphis».
A. B.
Cités universitaires
45 milliards de centimes pour des travaux de réhabilitation et de réaménagement
L'état des lieux au niveau des différentes cités universitaires que compte la wilaya d'Oran est loin d'être reluisant et leur désertion suite à la pandémie n'a pas arrangé les choses.
Il y a donc urgence quant à l'entame des travaux pour lesquels la Direction des ?uvres universitaires a annoncé l'octroi d'une enveloppe financière de l'ordre de 45 milliards de centimes pour couvrir les frais. L'insalubrité et la dégradation des résidences universitaires sont loin d'assurer aux étudiants un milieu sain et adéquat pour des études en toute sérénité.
Comment peut-on s'attendre à de bons résultats et un épanouissement de l'étudiant lorsqu'il vit dans une chambre aux murs fissurés et au plafond effondré ' Sans oublier l'état du réseau électrique, des toilettes, et des restaurants. Au total, ce sont 17 cités universitaires qui sont concernées par ces travaux et la priorité sera donnée aux plus anciennes qui présentent des dégradations importantes.
C'est le cas de la cité universitaire du 19-Mai-1956, ainsi que celle d'El-Badr des 1 000 lits pour filles, et la cité des garçons Emir-Abdelkader.
A. B.