Le Premier ministre Sellal a toutes les raisons d'éloigner le spectre de la crise. Il écarte d'emblée tous les scénarii pessimistes et exhorte les Algériens à l'optimisme. Abdelmalek Sellal évoque, pour la première fois, dans son discours la dernière tripartite.Le Premier ministre Sellal a toutes les raisons d'éloigner le spectre de la crise. Il écarte d'emblée tous les scénarii pessimistes et exhorte les Algériens à l'optimisme. Abdelmalek Sellal évoque, pour la première fois, dans son discours la dernière tripartite.Au lieu de chiffres, le chef de l'exécutif a martelé que « l'avenir de l'Algérie n'est pas hypothéqué » et que le gouvernement « ne navigue pas à vue mais à choisi trois hypothèses (...) pour un bon chemin de la croissance ». Qu'est-ce qui a fait ainsi sortir Sellal de ses gonds en parlant d'optimisme 'Les raisons sont liées aux dernières sorties de Youcef Yousfi, ministre de l'Energie qui a fait état d'une baisse de la production pétrolière, devenue source d'inquiétude pour tous, d'autant que la baisse des prix du baril du Brent s'est vite répandue semant la préoccupation parmi les citoyens. C'est pour rejeter pareilles allégations que le patron de l'exécutif a choisi le cadre de la tripartie et les médias pour défendre sa thèse qui consiste à épargner l'Algérie de rumeurs qui pourraient lui nuire sur la scène internationale.Au contraire, le pétrole algérien se vend bien, même si les prix ont observé une chute ces derniers temps mais cela n'affecte pas selon Sellal « le décollage économique » appuyé notamment sur les recettes des hydrocarbures.Mais le message est plutôt politique car le Premier ministre tente de se défendre face à l'opposition qui essaye de le malmener en stigmatisant les « maigres résultats » depuis sa reconduction post-électorale. Jusque-là, il se tenait à carreau et ne parlait que de dossiers de la rentrée sociale. Or, face aux critiques qui ne le ménagent pas et la « lenteur de prises de décisions » selon ses opposants, Abdelmalek Sellal a fait taire ses détracteurs où il avance un chiffre appréciable sur les transferts sociaux dégagés (60 milliards de dollars) pour aider les franges les plus déshéritées de la société.C'est un point qu'il marque alors que d'habitude les partis de l'opposition surfent toujours sur la misère sociale des citoyens pour en faire un alibi politique de la défaite du gouvernement. Mais Sellal qui met toujours de l'entrain dans ses déclarations n'est pas prêt d'abandonner ou de lâcher le groupe qui lui est fidèle. Il compte s'appuyer sur les projets et les promesses du président pour aplanir les différends et apaiser la tension sociale.Sur ce front, la décision d'augmenter plus de 30.000 salariés et d'améliorer le sort des travailleurs du secteur économique, de réformer l'éducation et la justice, de faire briller la diplomatie algérienne sur la scène internationale sont autant d'atouts qui plaident pour lui. Toutefois il faudrait davantage convaincre pour la lutte contre la corruption et l'opacité qui entoure certains dossiers.Au lieu de chiffres, le chef de l'exécutif a martelé que « l'avenir de l'Algérie n'est pas hypothéqué » et que le gouvernement « ne navigue pas à vue mais à choisi trois hypothèses (...) pour un bon chemin de la croissance ». Qu'est-ce qui a fait ainsi sortir Sellal de ses gonds en parlant d'optimisme 'Les raisons sont liées aux dernières sorties de Youcef Yousfi, ministre de l'Energie qui a fait état d'une baisse de la production pétrolière, devenue source d'inquiétude pour tous, d'autant que la baisse des prix du baril du Brent s'est vite répandue semant la préoccupation parmi les citoyens. C'est pour rejeter pareilles allégations que le patron de l'exécutif a choisi le cadre de la tripartie et les médias pour défendre sa thèse qui consiste à épargner l'Algérie de rumeurs qui pourraient lui nuire sur la scène internationale.Au contraire, le pétrole algérien se vend bien, même si les prix ont observé une chute ces derniers temps mais cela n'affecte pas selon Sellal « le décollage économique » appuyé notamment sur les recettes des hydrocarbures.Mais le message est plutôt politique car le Premier ministre tente de se défendre face à l'opposition qui essaye de le malmener en stigmatisant les « maigres résultats » depuis sa reconduction post-électorale. Jusque-là, il se tenait à carreau et ne parlait que de dossiers de la rentrée sociale. Or, face aux critiques qui ne le ménagent pas et la « lenteur de prises de décisions » selon ses opposants, Abdelmalek Sellal a fait taire ses détracteurs où il avance un chiffre appréciable sur les transferts sociaux dégagés (60 milliards de dollars) pour aider les franges les plus déshéritées de la société.C'est un point qu'il marque alors que d'habitude les partis de l'opposition surfent toujours sur la misère sociale des citoyens pour en faire un alibi politique de la défaite du gouvernement. Mais Sellal qui met toujours de l'entrain dans ses déclarations n'est pas prêt d'abandonner ou de lâcher le groupe qui lui est fidèle. Il compte s'appuyer sur les projets et les promesses du président pour aplanir les différends et apaiser la tension sociale.Sur ce front, la décision d'augmenter plus de 30.000 salariés et d'améliorer le sort des travailleurs du secteur économique, de réformer l'éducation et la justice, de faire briller la diplomatie algérienne sur la scène internationale sont autant d'atouts qui plaident pour lui. Toutefois il faudrait davantage convaincre pour la lutte contre la corruption et l'opacité qui entoure certains dossiers.
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Posté Le : 22/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : FAYÇAL ABDELGHANI
Source : www.lemidi-dz.com