Algérie

Une rentrée universitaire sous tension



Une rentrée universitaire sous tension
La rentrée universitaire, qui s'est effectuée avant-hier dimanche notamment pour les nouveaux bacheliers, est surtout marquée par l'augmentation du nombre d'inscrits.La rentrée universitaire, qui s'est effectuée avant-hier dimanche notamment pour les nouveaux bacheliers, est surtout marquée par l'augmentation du nombre d'inscrits.
En effet 1.655.000 étudiants ont rejoint les amphithéâtres. Une augmentation significative pour un encadrement de 60.000 enseignants qui met déjà la pression sur la surcharge des amphis et un déficit pédagogique. Cette fois, l'université algérienne devra face à une ruée des étudiants toutes filières confondues.
L'on parle déjà d'une rentrée assez difficile où les amphis et salles de cours seront surchargés. Pour le ministère de l'Enseignement supérieur, c'est un immense défi face à un déficit de places pédagogiques et un nombre élevé relevé dans les résidences universitaires. Mais pour le ministre Tahar Hadjar, il n'y a pas lieu de s'alarmer puisque ce dernier a déclaré récemment que "le nombre de places pédagogiques estimé à 1,4 million est suffisant" d'autant qu'il existe actuellement près de 60.000 enseignants pour l'encadrement pédagogique.
Le premier responsable du secteur tente de minimiser les difficultés qui seront au fur et à mesure aplanies. De même que les responsables du département du Cous ont estimé que "même s'il y a une surcharge, les résidences universitaires ont la capacité nécessaire pour l'hébergement des étudiants". Toutefois, les syndicats des étudiants ne semblent pas s'accommoder de cette situation.
Dans une lettre publiée dernièrement, l'Ugel (Union générale des étudiants libres) a appelé à revoir "le système de gestion des oeuvres sociales" où il déplore que "certaines résidences universitaires restent fermées" au moment où des étudiants etétudiantes n'ont pas trouvé d'hébergement.Tout comme la critique n'épargnepas les prestations qui sont "demauvaise qualité", les syndicats estudiantins appellent les autorités à augmenter la bourse des étudiants et de"privatiser les oeuvres sociales" afinde satisfaire l'hébergement et larestauration.
Sur un autre front, leCnes affirme que "la rentrée sera celled'une tension au niveau pédagogiqueet la prise en charge des doléancesdes enseignants et chercheurs". LeSyndicat des enseignants continue de revendiquer un "dialogue avec latutelle autour de la réforme universitaire" qui n'avance pas selon la cadence voulue. Ils considèrent dans un document rendu public début septembre que "l'université algérienne être reclassée et la réforme pédagogiquedoit aller dans le fond souhaité par l'ensemble des acteurs l'université".
Sinon comment interpréter le classement en bas du tableau de l'université algérienne par de prestigieusesinstitutions internationales 'L'autre dossier, qui risque de faire parlerde lui, est celui des universitésprivées. L'Etat veut opter vers cettealternative mais jusque-là, lesinvestisseurs dans ce créneauparticulier se comptent sur le bout desdoigts.
En effet 1.655.000 étudiants ont rejoint les amphithéâtres. Une augmentation significative pour un encadrement de 60.000 enseignants qui met déjà la pression sur la surcharge des amphis et un déficit pédagogique. Cette fois, l'université algérienne devra face à une ruée des étudiants toutes filières confondues.
L'on parle déjà d'une rentrée assez difficile où les amphis et salles de cours seront surchargés. Pour le ministère de l'Enseignement supérieur, c'est un immense défi face à un déficit de places pédagogiques et un nombre élevé relevé dans les résidences universitaires. Mais pour le ministre Tahar Hadjar, il n'y a pas lieu de s'alarmer puisque ce dernier a déclaré récemment que "le nombre de places pédagogiques estimé à 1,4 million est suffisant" d'autant qu'il existe actuellement près de 60.000 enseignants pour l'encadrement pédagogique.
Le premier responsable du secteur tente de minimiser les difficultés qui seront au fur et à mesure aplanies. De même que les responsables du département du Cous ont estimé que "même s'il y a une surcharge, les résidences universitaires ont la capacité nécessaire pour l'hébergement des étudiants". Toutefois, les syndicats des étudiants ne semblent pas s'accommoder de cette situation.
Dans une lettre publiée dernièrement, l'Ugel (Union générale des étudiants libres) a appelé à revoir "le système de gestion des oeuvres sociales" où il déplore que "certaines résidences universitaires restent fermées" au moment où des étudiants etétudiantes n'ont pas trouvé d'hébergement.Tout comme la critique n'épargnepas les prestations qui sont "demauvaise qualité", les syndicats estudiantins appellent les autorités à augmenter la bourse des étudiants et de"privatiser les oeuvres sociales" afinde satisfaire l'hébergement et larestauration.
Sur un autre front, leCnes affirme que "la rentrée sera celled'une tension au niveau pédagogiqueet la prise en charge des doléancesdes enseignants et chercheurs". LeSyndicat des enseignants continue de revendiquer un "dialogue avec latutelle autour de la réforme universitaire" qui n'avance pas selon la cadence voulue. Ils considèrent dans un document rendu public début septembre que "l'université algérienne être reclassée et la réforme pédagogiquedoit aller dans le fond souhaité par l'ensemble des acteurs l'université".
Sinon comment interpréter le classement en bas du tableau de l'université algérienne par de prestigieusesinstitutions internationales 'L'autre dossier, qui risque de faire parlerde lui, est celui des universitésprivées. L'Etat veut opter vers cettealternative mais jusque-là, lesinvestisseurs dans ce créneauparticulier se comptent sur le bout desdoigts.


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