Une rentrée sur fond de crise

En effet, hier, une douzaine d'enseignants sur la vingtaine que compte cet établissement, étaient présents dès 8h du matin pour signer leur P.-V. d'installation. Ils ont été obligés de poireauter jusqu'à midi, heure à  laquelle le CEM a enfin ouvert ses portes, et la séance de travail a pu enfin commencer. Les enseignants ont eu maille à  partir avec leur directeur. Notons que depuis le mois de juillet dernier, les contestataires mènent un combat franc et ouvert contre ledit directeur, lui reprochant plusieurs griefs.
Cette affaire, qui a défrayé la chronique locale, en juillet dernier, a contraint le ministère de tutelle à  dépêcher une commission d'enquête.Donc, hier, après avoir essuyé cette énième bravade, les enseignants se sont orientés vers la direction de l'éducation pour se plaindre du comportement de leur responsable. En l'absence du directeur de l'éducation, le secrétaire général a promis de les recevoir aujourd'hui.
Ne pouvant croire en un quelconque dénouement de cette affaire, les enseignants exigent que « les conclusions de la commission d'enquête ministérielle soient dévoilées le plus vite possible». Mais attendant, et si la situation reste sur ces termes, conduisant à  un pourrissement certain, les frondeurs se préparent à  lancer un préavis de grève et se disent déterminés à  poursuivre leur directeur en justice.