Ce sont les jeunes footballeurs qui font les frais de la fermeture de l'infrastructure, en l'absence d'autres espaces appropriés aux entraînements.
Le mythique stade Mohamed Guessab est fermé depuis des mois. L'infrastructure qui a connu ses heures de gloire dans les années 1970 avec les grandes rencontres de l'ESS ET L'USMS, donnant la réplique chaque dimanche au CSC, MOC, USMan, ESG, CRB, MCA, les grosses cylindrées de l'époque, attend une réhabilitation. Celle-ci met, à l'instar de la rénovation des feux tricolores, du temps pour se concrétiser. Très utilisé par les équipes de football et les amis des gestionnaires de l'infrastructure et de certains élus de l'hôtel de ville, le stade demeure, au grand dam de ses principaux et véritables utilisateurs, fermé.
Ces derniers, notamment les jeunes footballeurs, sont les premières victimes d'une bureaucratie à la peau dure. Aux dernières nouvelles, la municipalité aurait injecté pas moins de 80 millions de dinars pour la réhabilitation de ce lieu mythique qui ne va pas ouvrir ses portes de si tôt. Avec le nombre croissant de pratiquants du sport roi, le problème de terrain se pose avec acuité à Sétif. Notons, par ailleurs, que les différents terrains de proximité réalisés à l'intérieur des cités se sont dégradés, faute d'entretien. De nombreux jeunes qui ont été blessés par le bitume, un danger pour la pratique sportive exigent du tartan synthétique. Ce genre de pelouse a été, faut-il rappeler, installé dans pareilles infrastructures de bon nombre de wilayas limitrophes qui prennent ainsi le taureau par les cornes.
Posté Le : 31/10/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kamel Beniaiche
Source : www.elwatan.com