Algérie

Une récession imminente de l'économie mondiale ' Certains signent le laissent penser



Certains indices pourraient témoigner d'une récession économique mondiale à venir, indique un site russe spécialisé dans l'économie.
Observant que le ralentissement économique mondial semble de plus en plus réel à l'approche de 2020,Vestifinance, site spécialisé dans l'économie, a mis en lumière les signes qui lui semblent indiquer qu'une récession à l'échelle globale est sur le point de se produire, et pourrait engendrer une nouvelle crise économique majeure après celle de 2008.

L'influence de la guerre commerciale sino-américaine
Le volume total du commerce mondial a diminué depuis quatre mois. Rien qu'en septembre, il a baissé de 1,1%.Vestifinance souligne qu'un tel phénomène n'avait pas été observé depuis la crise financière de 2008. En cause, la perturbation de la chaîne d'approvisionnement entre les États-Unis et la Chine, principalement en raison de la guerre commerciale entre les deux pays, qui a notamment fait chuter les importations chinoises de 6,9%.
De plus, le bénéfice total des entreprises chinoises a chuté à 427,5 milliards de yuans (55,2 milliards d'euros) en octobre, alors qu'il se situait à 575,6 milliards (74,4 mds EUR) en septembre. La plus forte baisse jamais enregistrée. La Chinea d'ailleurs observé une diminution de ses bénéfices sur quatre des six derniers mois, alors qu'un accord avec les États-Unis n'est toujours pas en vue pour mettre fin à la guerre commerciale.
Du côté des Américains, l'indice de confiance des consommateurs a chuté pour le quatrième mois consécutif, selon l'organisation TheConference Board, pour atteindre à 125,5 en novembre, contre 126,1 en octobre. Cet indice est calculé chaque mois d'après une enquête auprès de ménages américains quant à leurs attitudes et leurs intentions d'achat. Il n'est pas prouvé qu'il y ait un lien entre l'indice de confiance et la guerre commerciale avec la Chine. Cependant, selon Vestifinance, si une telle tendance se poursuit, elle pourrait avoir d'importantes répercussions sur l'élection présidentielle de 2020. La baisse des ventes du secteur automobile. Selon les estimations de l'agence de notation Fitch, les ventes mondiales d'automobiles de cette année vont baisser de 4%, soit trois millions de véhicules de moins qu'en 2018. Là encore, c'est la baisse la plus significative depuis la crise.

Les personnes aisées commencent à épargner
C'est Yahoo! Finance qui a constaté cette propension à épargner chez les 10% les plus riches durant les trois derniers trimestres. Leurs dépenses ont diminué de 1% au deuxième trimestre de 2019 par rapport à la même période l'année dernière. Une nouvelle fois, cette tendance n'avait plus été observée depuis la grande récession entre 2007 et 2009. Vestifinance estime que, jusqu'à maintenant, les banques centrales sont parvenues à intervenir pour reporter une nouvelle crise, mais ne pourront pas l'éviter. Les problèmes financiers à long terme se sont aggravés ces dernières années, et le monde est désormais confronté à la bulle d'endettement la plus importante de l'Histoire. Les marchés mondiaux sont aujourd'hui plus enclins que jamais à s'effondrer, prévient le site. Les USA prévoient de réduire les dépenses militaires au sein de l'OTAN.
Les alliés de l'Otan se sont mis d'accord pour modifier la part des dépenses militaires au sein de l'Alliance. Il est question d'une réduction des versements des États-Unis et d'une augmentation consécutive des participations des autres membres, informe CNN. Le financement de l'Otan connaîtra des changements suite à la décision des États-Unis de réduire leurs dépenses et à l'augmentation des parts des autres pays, relate CNN en se référant à l'Otan et à la Maison-Blanche. "Tous les alliés se sont mis d'accord sur une nouvelle formule de partage des coûts. Selon la nouvelle formule, les coûts attribués à la plupart des alliés européens et au Canada augmenteront, tandis que la part des États-Unis diminuera. C'est une démonstration importante de l'engagement des alliésenvers l'Alliance et du partage plus équitable du fardeau", a déclaré un responsable de l'Otan à CNN. Avant, la part du financement direct des États-Unis était d'environ 22%, ce qui couvrait les coûts du siège de l'Alliance, ses investissements dans la sécurité et certaines opérations militaires conjointes des pays-membres. Désormais, la Maison-Blanche prévoit de réduire sa part à environ 16%, ce qui sera presque équivalent à celle de l'Allemagne (14,8%).
Un interlocuteur de la chaîne au département américain de la Défense a indiqué que les moyens économisés grâce à cette réduction seront dépensés pour financer d'autres opérations militaires, ainsi que pour assurer la sécurité en Europe, notamment les programmes en Géorgie et en Ukraine. Les alliés se sont mis d'accord sur le financement de l'Otancette semaine, à l'approche de la réunion de l'Alliance au Royaume-Uni les 3 et 4 décembre.

Une victoire symbolique
En outre, CNN souligne que cette décision, qualifiée de victoire de Trump, ce dernier ayant soulevé à plusieurs reprises le problème des disparités de financement de l'Otan, était plutôt une victoire symbolique car les dépenses de l'Otan s'élèvent seulement à 2,5 milliards de dollars.

Dépenses militaires des pays membres
Le Président américain avait auparavant pressé ses alliés à se fixer un nouvel objectif de dépenses militaires à 4% de leur PIB. À l'été 2018, Donald Trump avait rappelé aux Européens qu'ils devaient contribuer à leur défense à hauteur de 2% de leur PIB lors d'une rencontre à Bruxelles.
L'Allemagne est la cible du Président américain depuis 2018. Il reproche notamment à Berlin d'avoir entériné un budget militaire de 1,5% de son PIB.


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