Une rallonge pour le parc de Boumerzoug

Parmi les projets d'aménagement en cours à Constantine tels la placeKerkeri et l'esplanade du 1er Novembre (ex-place de la Brèche), examinés lorsde la dernière session ordinaire de l'APC, tenue le 25 septembre dernier,figure, en bonne place, le futur parc de loisirs de Boumerzoug que lamunicipalité compte ériger à la place de ce que fût le bidonville rasé, il y adeux ans, et que les citoyens, par dérision, appelaient «New York».Après quelques timides travaux effectués à cet endroit, le projet a dûfaire appel à deux rallonges budgétaires. La première de l'ordre de 935.988,47DA destinée au parc lui-même, et la seconde de 6.832.311,O4 DA pour laconstruction, à cet endroit, d'un théâtre de verdure.Au total: 7.768.299,51 DA que les élus ont voté sans rechigner pour,dit-on, terminer les travaux dont l'avancement est estimé, aujourd'hui, à 4O% .La première enveloppe de près de 5 milliards de centimes s'était avéréeinsuffisante pour construire l'oeuvre dédiée au 4e Art, qui une fois réalisée,serait la deuxième du genre après le théâtre de verdure qui a été inaugurérécemment par le président de la République sur les hauteurs de Zerzara, enallant vers Aïn El-Bey.La problématique des loisirs demeure entière, à Constantine où lescitoyens sont sevrés après que de nombreux lieux célèbres qui existaientautrefois ont disparu ou changé de vocation ou plus grave encore, ont ététransformés en lieux infréquentables par les familles. On évoque, aujourd'hui,avec une certaine nostalgie les journées aérées que passaient, naguère, lesConstantinois à la station d'El-Meridj (ex-Lamblèche), ou encore lesaprès-midis de villégiature à Salah Bey, plus connu à Constantine sousl'appellation de Sidi M'Hammed El-Ghrab ainsi que dans beaucoup d'autresendroits situés dans le périmètre urbain de la ville et dont l'inventairelaisserait perplexe.Quels que soient les retards accusés pour la réalisation et la touchefinale du parc de loisirs de Boumerzoug, mieux vaut tard que jamais car voilàune excellente nouvelle pour des riverains qui jusque-là pensaient que leurquartier faisait partie des sites les plus défavorisés de la cité.