Une question d'uniformisation

La grande famille du football, qui suit de près son actualité, ne cesse de poser ces derniers temps la lancinante question relative à cette polémique née des multiples façons d’interpréter des fautes aux mêmes caractéristiques, dans des situations de jeu identiques, mais qui sont différemment sanctionnées (') par les arbitres. C’est cette «double» interprétation, plutôt énigmatique, qui attise les critiques, focalise le quotidien du «sifflet» et du «drapeau» et le stigmatise. De prime abord, il y a lieu de cerner cette problématique entre les deux lois du jeu qui prêtent à équivoque qui sont : le hors-jeu (loi tactique 11) et les fautes et incorrections (le code de l’arbitrage loi 12). Car les différentes interprétations personnelles données par certains formateurs, aux mêmes lois du jeu et particulièrement à celles dites «techniques», de par leur influence directe sur le cours du jeu et des événements, transmises aux arbitres, ont abouti toutes réunies à ce défaut d’expression qui donne naissance à la confusion et à l’incompréhension. Les experts sont catégoriques : le passage à l’uniformisation pratique pour un rendement positif de l’arbitrage est conditionné par le rendement collectif des arbitres et par leur concours unifié et effectif, afin de faire respecter la justice sur le rectangle et cela ne se réalisera que lorsque l’équité sera vue sous un même angle. C’est ce qui explique cette (légitime) grogne des clubs et qui demeurera de mise, tant que pour la même faute commise (une main, charge, fauchage) certains «referees» la pénalisent, alors que d’autres et dans des conditions similaires l’admettent et l’autorisent. Ces derniers obéissent-ils à une banque, pardon, à une base de données, ou ont-ils une autre «approche», voire un autre support d’analyse '