Algérie

Une promesse non tenue



Une promesse non tenue
Le projet de co-gestion entre citoyens et élus locaux semble tomber à l'eau. Les pouvoirs publics promettaient de l'inclure dans le code communal. Mais il semble que cela reste un voeu pieu.Le projet de co-gestion entre citoyens et élus locaux semble tomber à l'eau. Les pouvoirs publics promettaient de l'inclure dans le code communal. Mais il semble que cela reste un voeu pieu.Le mouvement citoyen reste dans l'expectative face aux déboires dans la gestion des collectivités locales. Que ce soit dans le raccordement du gaz naturel aux foyers, l'état de routes délabrées, le manque d'infrastructures de santé et d'éducation, c'est le même constat.Les élus locaux n'arrivent pas à gérer l'ampleur de ces problèmes qui reportent parfois à des mois voire des années les projets inscrits dans le cadre du développement des cités dans les différentes régions du pays. Pourtant, le chef de l'Etat avait promis, en 2014, d'instruire les autorités pour associer les citoyens à la gestion locale des communes. Le président de la République a toujours appelé "à promouvoir une plus grande participation de la société civile à la conception et au suivi du développement local".Le mouvement des citoyens qui devait s'organiser pour s'associer aux différentes délibérations lors des sessions des APC ou des APW est tout simplement ajourné. Aucun dispositif juridique concret n'a jusque-là été programme pour appliquer les orientations de la démocratie participative.Dans le nouveau code communal, il existe cependant un article qui mentionne le droit de regard des citoyens sur la gestion des communes à travers une représentation déléguée et dûment mandatée.Ce droit est tout bonnement mis de côté et chaque session de l'APW peut se faire sans tenir compte des propositions ou avis des citoyens. La gouvernance qui pose problème actuellement ne fait pas reculer les anciens réflexes bureaucratiques, les projets locaux bâclés et le gaspillage des ressources alors que les citoyens ne font que protester pour leurs droits élémentaires et d'un cadre de vie décent.Des experts ont suggéré de "revoir les mécanismes institutionnels et les processus de décision traditionnels" en inscrivant plutôt une nouvelle approche pour l'organisation administrative incluant le principe de co-gestion comme alternative.Si sous d'autres cieux, la démocratie participative jouit de toutes les prérogatives juridiques et politiques, l'Algérie enregistre un retard visible qui ne fait qu'accentuer les tensions sociales résultant de l'absence de transparence dans la gestion des deniers publics consacrés au développement local.Pire, certaines régions surtout dans les hautes steppes et le sud sont dépourvues jusqu'à aujourd'hui du cadre de vie normal où tout apparemment manque. Des centres de soins de santé non achevés, des écoles absentes et des terrains laissés à l'abandon. Le décor rappelle les années de disette et famine avec une communication rompue entre citoyens et élus des localités.Une situation peu amène qui génère constamment les conflits et confrontations violentes entre mouvement citoyen et responsables locaux. La décentralisation est rendue caduque suite à la concentration des pouvoirs par les structures centrales telles que les ministères et wilayas, qui malgré les moyens financiers et humains dont ils disposent ignorent certaines attentes citoyennes.Le ministère de l'Intérieur à qui appartient cet axe de réforme promet de remédier à cela à travers une réflexion en cours sur un projet qui rendrait efficace la participation citoyenne aux affaires locales de leurs cités.Le mouvement citoyen reste dans l'expectative face aux déboires dans la gestion des collectivités locales. Que ce soit dans le raccordement du gaz naturel aux foyers, l'état de routes délabrées, le manque d'infrastructures de santé et d'éducation, c'est le même constat.Les élus locaux n'arrivent pas à gérer l'ampleur de ces problèmes qui reportent parfois à des mois voire des années les projets inscrits dans le cadre du développement des cités dans les différentes régions du pays. Pourtant, le chef de l'Etat avait promis, en 2014, d'instruire les autorités pour associer les citoyens à la gestion locale des communes. Le président de la République a toujours appelé "à promouvoir une plus grande participation de la société civile à la conception et au suivi du développement local".Le mouvement des citoyens qui devait s'organiser pour s'associer aux différentes délibérations lors des sessions des APC ou des APW est tout simplement ajourné. Aucun dispositif juridique concret n'a jusque-là été programme pour appliquer les orientations de la démocratie participative.Dans le nouveau code communal, il existe cependant un article qui mentionne le droit de regard des citoyens sur la gestion des communes à travers une représentation déléguée et dûment mandatée.Ce droit est tout bonnement mis de côté et chaque session de l'APW peut se faire sans tenir compte des propositions ou avis des citoyens. La gouvernance qui pose problème actuellement ne fait pas reculer les anciens réflexes bureaucratiques, les projets locaux bâclés et le gaspillage des ressources alors que les citoyens ne font que protester pour leurs droits élémentaires et d'un cadre de vie décent.Des experts ont suggéré de "revoir les mécanismes institutionnels et les processus de décision traditionnels" en inscrivant plutôt une nouvelle approche pour l'organisation administrative incluant le principe de co-gestion comme alternative.Si sous d'autres cieux, la démocratie participative jouit de toutes les prérogatives juridiques et politiques, l'Algérie enregistre un retard visible qui ne fait qu'accentuer les tensions sociales résultant de l'absence de transparence dans la gestion des deniers publics consacrés au développement local.Pire, certaines régions surtout dans les hautes steppes et le sud sont dépourvues jusqu'à aujourd'hui du cadre de vie normal où tout apparemment manque. Des centres de soins de santé non achevés, des écoles absentes et des terrains laissés à l'abandon. Le décor rappelle les années de disette et famine avec une communication rompue entre citoyens et élus des localités.Une situation peu amène qui génère constamment les conflits et confrontations violentes entre mouvement citoyen et responsables locaux. La décentralisation est rendue caduque suite à la concentration des pouvoirs par les structures centrales telles que les ministères et wilayas, qui malgré les moyens financiers et humains dont ils disposent ignorent certaines attentes citoyennes.Le ministère de l'Intérieur à qui appartient cet axe de réforme promet de remédier à cela à travers une réflexion en cours sur un projet qui rendrait efficace la participation citoyenne aux affaires locales de leurs cités.




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