Algérie

Une production de 400.000 qx attendue



Une production de 400.000 qx attendue
Les prévisions de la Direction des services agricoles tablent sur une production de 400.000 quintaux d'abricots, dont la récolte a débuté par endroits dans la wilaya de Batna avec un rendement moyen à l'hectare de 130 quintaux
Les prévisions de la Direction des services agricoles tablent sur une production de 400.000 quintaux d'abricots, dont la récolte a débuté par endroits dans la wilaya de Batna avec un rendement moyen à l'hectare de 130 quintaux
Cette récolte sera surtout marquée par une bonne qualité du fruit bien meilleur que celle de la saison passée affectée par le coryneum ayant compromis la commercialisation de la production, a constaté l'APS au terme d'une tournée dans les régions traditionnelles de culture d'abricotiers.
Dans la localité de Sefiane, où la récolte n'est encore qu'à ses débuts, des producteurs ont affirmé qu'ils s'attendent à un bon rendement qui semble déjà intéresser les premiers clients venus de l'est et de l'ouest du pays.
Le fruit de cette année a été épargné par les parasites et par la grêle, assure Ahmed Regaa, un agriculteur de 76 ans qui exploite au sein d'un groupe de 17 paysans de la même famille environ 20.000 abricotiers. La qualité de la récolte "nous permet de mieux négocier sa vente", a-t-il assuré.
Au lieu dit Seddoud de la même commune, Saïd Belloum, affichant le même ton confiant au milieu de son verger dont les arbres plient sous le poids de beaux abricots charnus et luisant sous le soleil, s'attend à vendre à un prix meilleur que l'année dernière.
La mauvaise qualité du fruit et le faible rendement de la saison passée avaient laissé la récolte pourrir sur place, se rappelle-t-il.
A Tifrène qui a connu au cours des années passées d'intenses actions de plantation de vergers d'abricotiers, dont la majorité est actuellement entrée en phase de production, les agriculteurs soulignent l'urgence de renforcer l'irrigation et l'électricité dans cette localité afin de sauver ce vaste périmètre, a affirmé Saïd Megaâch, 73 ans.
De son côté, la DSA a engagé depuis quatre mois les préparatifs de campagne de récolte d'abricots en mettant en place des dispositifs d'encadrement et d'accompagnement de l'opération.
Ainsi, une cellule de coordination permanente a été installée au sein de la Chambre de wilaya de l'agriculture pour "relier" les différents intervenants concernés par la campagne, dont les transformateurs, et intervenir en cas de problèmes entravant l'opération, affirme le directeur des services agricoles.
La culture de l'abricotier occupe 4.400 hectares, soit 25% de la superficie réservée à l'arboriculture fruitière dans la wilaya. Elle constitue la principale source de revenus pour les agriculteurs des communes de Ouled Si Slimane (1.200 hectares), N'gaous (1.000 hectares), Ras Layoun (300 hectares), Sofiane, Aïn-Touta, Maâfa et Menaa.
Ayant failli disparaître au cours des années quatre-vingt-dix, cette culture a connu durant la première décennie de 2000 une forte reprise favorisée par le soutien public ayant permis la rajeunissement des vieux vergers, leur extension et le développement de l'irrigation.
Les dernières années ont connu, en outre, un engouement des investisseurs pour les activités de transformation des fruits, assure le DSA qui signale que de nouvelles unités entreront en activité au cours de l'actuelle campagne de récolte parallèlement à l'extension des capacités de stockage des unités existantes.
Le même cadre fait état d'une "ferme volonté" des responsables du secteur pour ouvrir de nouvelles perspectives pour cette filière et surtout encourager la diversification des variétés cultivées afin d'éviter les éventuels dégâts massifs liés à la prédominance d'une monoculture.
Pour le président de l'association agricole El-Amel, Belgacem Regaa, le challenge qu'entendent relever les producteurs locaux après avoir réussi à "positionner" leur fruit sur le marché national est de parvenir à "pénétrer progressivement" sur le marché international.
Cette récolte sera surtout marquée par une bonne qualité du fruit bien meilleur que celle de la saison passée affectée par le coryneum ayant compromis la commercialisation de la production, a constaté l'APS au terme d'une tournée dans les régions traditionnelles de culture d'abricotiers.
Dans la localité de Sefiane, où la récolte n'est encore qu'à ses débuts, des producteurs ont affirmé qu'ils s'attendent à un bon rendement qui semble déjà intéresser les premiers clients venus de l'est et de l'ouest du pays.
Le fruit de cette année a été épargné par les parasites et par la grêle, assure Ahmed Regaa, un agriculteur de 76 ans qui exploite au sein d'un groupe de 17 paysans de la même famille environ 20.000 abricotiers. La qualité de la récolte "nous permet de mieux négocier sa vente", a-t-il assuré.
Au lieu dit Seddoud de la même commune, Saïd Belloum, affichant le même ton confiant au milieu de son verger dont les arbres plient sous le poids de beaux abricots charnus et luisant sous le soleil, s'attend à vendre à un prix meilleur que l'année dernière.
La mauvaise qualité du fruit et le faible rendement de la saison passée avaient laissé la récolte pourrir sur place, se rappelle-t-il.
A Tifrène qui a connu au cours des années passées d'intenses actions de plantation de vergers d'abricotiers, dont la majorité est actuellement entrée en phase de production, les agriculteurs soulignent l'urgence de renforcer l'irrigation et l'électricité dans cette localité afin de sauver ce vaste périmètre, a affirmé Saïd Megaâch, 73 ans.
De son côté, la DSA a engagé depuis quatre mois les préparatifs de campagne de récolte d'abricots en mettant en place des dispositifs d'encadrement et d'accompagnement de l'opération.
Ainsi, une cellule de coordination permanente a été installée au sein de la Chambre de wilaya de l'agriculture pour "relier" les différents intervenants concernés par la campagne, dont les transformateurs, et intervenir en cas de problèmes entravant l'opération, affirme le directeur des services agricoles.
La culture de l'abricotier occupe 4.400 hectares, soit 25% de la superficie réservée à l'arboriculture fruitière dans la wilaya. Elle constitue la principale source de revenus pour les agriculteurs des communes de Ouled Si Slimane (1.200 hectares), N'gaous (1.000 hectares), Ras Layoun (300 hectares), Sofiane, Aïn-Touta, Maâfa et Menaa.
Ayant failli disparaître au cours des années quatre-vingt-dix, cette culture a connu durant la première décennie de 2000 une forte reprise favorisée par le soutien public ayant permis la rajeunissement des vieux vergers, leur extension et le développement de l'irrigation.
Les dernières années ont connu, en outre, un engouement des investisseurs pour les activités de transformation des fruits, assure le DSA qui signale que de nouvelles unités entreront en activité au cours de l'actuelle campagne de récolte parallèlement à l'extension des capacités de stockage des unités existantes.
Le même cadre fait état d'une "ferme volonté" des responsables du secteur pour ouvrir de nouvelles perspectives pour cette filière et surtout encourager la diversification des variétés cultivées afin d'éviter les éventuels dégâts massifs liés à la prédominance d'une monoculture.
Pour le président de l'association agricole El-Amel, Belgacem Regaa, le challenge qu'entendent relever les producteurs locaux après avoir réussi à "positionner" leur fruit sur le marché national est de parvenir à "pénétrer progressivement" sur le marché international.




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