Algérie

"Une prison à ciel ouvert nommée Ghaza" UNE DELEGATION DU PT Y A SEJOURNE LA SEMAINE DERNIÈRE




Les habitants sont confrontés quotidiennement à des problèmes de toutes sortes
Prés de deux millions de Palestiniens vivent à Ghaza, un minuscule territoire qui fait à peine 350 kilomètres carrés où les conditions de vie sont exécrables.
Les images que l'on voit souvent à la télé, montrant de jeunes Palestiniens en train de jeter des pierres en direction des soldats israéliens, sont tronquées et ne lèvent qu'une partie du voile du terrible drame vécu par ce peuple depuis plus d'un demi-siècle.
Afin de lui témoigner sa solidarité et lui transmettre les salutations du peuple algérien, une délégation du PT s'est rendue la semaine dernière à Ghaza.. Composée de députés et de militants membres du comité central, la délégation qui a, cependant, dû patienter pendant deux jours à la frontière de Rafa, avant d'avoir le O.K des autorités égyptiennes, a profité de son séjour pour discuter avec la population et s'enquérir de leurs conditions de vie. Premier à prendre la parole, Djelloul Djoudi, responsable de la communication et des relations extérieures du PT a, d'emblée, déploré les mauvaises conditions de vie des habitants de Ghaza qui, outre la promiscuité, sont confrontés aux problèmes de manque d'eau et d'hygiène qui leur rendent la vie vraiment insupportable. «Ghaza est une prison à ciel ouvert, qui fait à peine 350 kilomètres carrés pour une population de 1,8 million d'habitants.
Outre la promiscuité, les habitants sont confrontés quotidiennement à des problèmes de toutes sortes, le manque d'eau, d'hygiène et de couverture sociale, plus particulièrement. M.Djoudi n'a pas manqué, néanmoins, de souligner le courage et la détermination des populations locales qui, malgré le blocus et les mesures draconiennes imposés par le gouvernement israélien et son armée, continuent de vaquer à leurs occupations et résistent du mieux qu'elles peuvent en attendant des jours meilleurs. «Nous avons rencontré des femmes, des agriculteurs, des pêcheurs, des étudiants.
Tous se disent déterminés dans la lutte qu'ils mènent pour un Etat palestinien indépendant», a-t'il rapporté. Ayant fait, lui aussi, partie de la mission qui s'est déplacée à Ghaza, le député Ghalem Ghenou déplore l'enfermement du peuple palestinien et les mesures d'interdiction qui le frappent pour tempérer son ardeur et lui ôter toute forme de résistance. «Les habitants de Ghaza sont prisonniers. Toutes les frontières sont fermées. Même la pêche qui est leur principale source de revenus leur a été interdite au-delà de trois ou quatre kilomètres.» Persuadé que ces restrictions n'ont pas réussi à altéré leur détermination, il cite l'exemple de cet homme qui, à chaque fois que les soldats israéliens coupent ses oliviers, il en plante aussitôt d'autres. C'est également ce qu'a rapporté Khadidja Boudib qui a axé, elle, son intervention sur les mauvaises conditions d'hygiène et la pollution de l'eau, sources de nombreuses maladies qui affectent les habitants de Ghaza. Selon elle, prés d'un Palestinien sur deux est en chômage et ceux qui ont la chance d'avoir un emploi ne sont pas payés régulièrement. Dernier intervenant, M.Laazib a rapporté des témoignages poignants concernant des agriculteurs qui ont été spoliés de leurs terres et des pêcheurs qui ne peuvent plus s'adonner à leur métier à cause des restrictions imposées par les Israéliens.
La secrétaire générale du parti, Louisa Hanoune regrette, elle, la guerre fratricide qui a été préjudiciable à Hamas et au Fatah, soulignant que l'unité des rangs et d'action entre les différentes factions, aideront mieux les Palestiniens dans leur combat pour un Etat indépendant.


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