Algérie

Une priorit' nationale



Une priorit' nationale
Anomalie - Nombreux sont les acteurs qui ont soulevé un fait qu'ils considèrent comme une preuve irréfutable, à savoir que l'acte d'exporter reste l'un des parents pauvres de l'économie nationale alors même qu'il constitue l'essentiel du secteur dans plusieurs pays à travers le monde.Un fait que beaucoup ont du mal à justifier tant il est considéré comme «une curiosité inexpliquée». Ainsi, Ali Bey Nasri avait évoqué, lors de son intervention, la question en mettant en exergue ce qui, pour lui, n'est, ni plus ni moins, qu'«une preuve supplémentaire de ce que l'exportation hors hydrocarbures n'est toujours pas inscrite dans sa dimension de priorité nationale».
«Il n'y a qu'à voir : le conseil national consultatif de la promotion des exportations, mis en place en 2004, n'a toujours pas été installé.
La volonté doit d'abord se manifester par l'installation effective de ce conseil dont les attributions, à même de définir une orientation et une stratégie claire en la matière pour l'Algérie, sont extrêmement importantes», argumente-t-il. Effectivement les attributions de ce conseil consistent à définir et à apporter des éclairages et surtout des propositions d'action pour la promotion des exportations, de déterminer et de mettre en place une stratégie et enfin d'élaborer une feuille de route pour mettre à exécution le plan élaboré. Compte tenu de son importance en matière de promotion des exportations hors hydrocarbures, cette institution, présidée par le Premier ministre, regroupe en son sein une panoplie de ministères notamment, des Finances, de l'Agriculture et, bien sûr, du Commerce.
«Si la Tunisie arrive à exporter 19 milliards de dollars, c'est parce que dans ce pays, il y a un Conseil national du commerce extérieur qui a tracé et a défini une feuille de route, élaboré une ligne d'insertion et surtout conçu et mis en place une vision d'intégration de la Tunisie dans les espaces mondiaux», fait-il valoir.
Ainsi, ces aspects qui n'ont pas été pris en charge font partie d'un ensemble d'éléments qui explique, ne serait-ce qu'en partie, la vertigineuse chute que nos exportations ont enregistrée ces trois dernières années, alors qu'elles semblaient bien parties, il n'y a pas si longtemps, affichant le chiffre record de 2 milliards de dollars, même si ce chiffre est fortement impacté par le prix du baril de pétrole.


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