Une prime d'installation sera accordée par les collectivités locales aux médecins résidents, dans le cadre du service civil. Une proposition faite par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia.Une prime d'installation sera accordée par les collectivités locales aux médecins résidents, dans le cadre du service civil. Une proposition faite par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia.
'est ce qu'a annoncé hier à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasballaoui. "Le Premier ministre a proposé, après concertation, une prime d'installation qui sera accordée par les collectivités locales aux médecins résidents, et ce, en fonction des zones et après la création du cadre juridique", a déclaré M.
Hasballaoui, dans son allocution d'ouverture de la rencontre de la commission intersectorielle négociant avec le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra), précisant que la fourchette de cette prime "n'a pas encore été arrêtée". Il a indiqué que son département "ne fermera jamais les portes du dialogue, mais il ne peut travailler sans se référer aux lois de la République et à la réglementation en vigueur dans son secteur", faisant notamment allusion au service civil."Nous avons réglé, grâce à ce cadre juridique, certaines préoccupations", a déclaré leministre, précisant que la Commission intersectorielle, va étudier également "lesdifférents dysfonctionnements" que rencontre le secteur de la santé, dont les problèmes de transport et le manque de matériels et celui du service civil.
"La commission devra formuler, lors de cette rencontre, d'autrespropositions", a-t-il dit, rappelant que son département aspire à "réorganiser le systèmede santé". Soulignant par ailleurs, l'importance de travailler dans le calme et la sérénité, M. Hasballaoui a appelé les médecins résidents à "reprendre le travail dans l'immédiat". "Il est temps de reprendre le travail et la formation dans l'immédiat. Chacun de nous doit assurer et assumer ses responsabilités", a-t-il soutenu, avant d'afficher sa satisfaction quant au bon déroulement des négociations, notamment en matière de regroupement familial, de logement décent, de formation continue et d'amélioration des services techniques. Précisant que le salaire de ces médecins résidents "ne peut pas être révisé à l'heure actuelle", M.
Hasbellaoui a, toutefois, indiqué que plusieurs dossiers "sont en étude" en attendant de trouver les solutions adéquates. Les médecins résidents, qui avaient entamé le mouvement de grève illimitée depuis plus de deux mois, exigent l'abrogation de l'obligation du service civilet son remplacement par un autre système de couverture sanitaire pour l'intérêt du patient et l'épanouissement socioprofessionnel du médecin spécialiste et le droit à la dispense du service militaire comme tout citoyen algérien.
Les médecins résidents représentés par le Camra exigent également des autorités le droit à une formation de qualité, la révision du statut général du résident, le droit aux oeuvres sociales et la discussion sur les revendications des spécialistes en biologie clinique en ce qui concerne l'agrément d'installation à titre privé.
'est ce qu'a annoncé hier à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasballaoui. "Le Premier ministre a proposé, après concertation, une prime d'installation qui sera accordée par les collectivités locales aux médecins résidents, et ce, en fonction des zones et après la création du cadre juridique", a déclaré M.
Hasballaoui, dans son allocution d'ouverture de la rencontre de la commission intersectorielle négociant avec le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra), précisant que la fourchette de cette prime "n'a pas encore été arrêtée". Il a indiqué que son département "ne fermera jamais les portes du dialogue, mais il ne peut travailler sans se référer aux lois de la République et à la réglementation en vigueur dans son secteur", faisant notamment allusion au service civil."Nous avons réglé, grâce à ce cadre juridique, certaines préoccupations", a déclaré leministre, précisant que la Commission intersectorielle, va étudier également "lesdifférents dysfonctionnements" que rencontre le secteur de la santé, dont les problèmes de transport et le manque de matériels et celui du service civil.
"La commission devra formuler, lors de cette rencontre, d'autrespropositions", a-t-il dit, rappelant que son département aspire à "réorganiser le systèmede santé". Soulignant par ailleurs, l'importance de travailler dans le calme et la sérénité, M. Hasballaoui a appelé les médecins résidents à "reprendre le travail dans l'immédiat". "Il est temps de reprendre le travail et la formation dans l'immédiat. Chacun de nous doit assurer et assumer ses responsabilités", a-t-il soutenu, avant d'afficher sa satisfaction quant au bon déroulement des négociations, notamment en matière de regroupement familial, de logement décent, de formation continue et d'amélioration des services techniques. Précisant que le salaire de ces médecins résidents "ne peut pas être révisé à l'heure actuelle", M.
Hasbellaoui a, toutefois, indiqué que plusieurs dossiers "sont en étude" en attendant de trouver les solutions adéquates. Les médecins résidents, qui avaient entamé le mouvement de grève illimitée depuis plus de deux mois, exigent l'abrogation de l'obligation du service civilet son remplacement par un autre système de couverture sanitaire pour l'intérêt du patient et l'épanouissement socioprofessionnel du médecin spécialiste et le droit à la dispense du service militaire comme tout citoyen algérien.
Les médecins résidents représentés par le Camra exigent également des autorités le droit à une formation de qualité, la révision du statut général du résident, le droit aux oeuvres sociales et la discussion sur les revendications des spécialistes en biologie clinique en ce qui concerne l'agrément d'installation à titre privé.
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Posté Le : 05/02/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : INES AMROUDE
Source : www.lemidi-dz.com