Algérie

Une présence pour un développement durable



General Electric Healthcare Algeria se focalise sur le développement durable en Algérie en apportant les nouvelles techniques adaptées.«Notre objectif est aussi de renforcer notre présence dans ce pays qui est l'un de nos plus grands marchés et représente pour nous un portail vers l'Afrique», indique Farid Fezoua, PDG de GE Healthcare Afrique, en marge de la cérémonie organisée la semaine dernière à Alger pour célébrer les 10 années de présence directe dans le pays, au service du secteur de la santé, en présence de l'ambassadeur des Etats-Unis, John P. Desrocher, John Flannery, président-directeur général de General Electric (GE), et des représentants du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, des professeurs chefs de service et des représentants des structures publiques et privées de santé. M. Fezoua a rappelé que 4000 dispositifs médicaux sont dans des cliniques et hôpitaux qui répondent aux besoins des praticiens et des patients à travers le pays. E
t d'ajouter : «Depuis 2008, cela représente une augmentation de 570% de la disponibilité de la technologie de GE rien qu'en Algérie, une croissance qui ouvre la voie à un plus grand accès aux dépistages et, en définitive, à de meilleurs résultats sur la santé pour tous les Algériens.
Notamment dans la lutte contre le cancer.» Revenant sur l'accord de partenariat avec le ministère de la Santé, qu'il qualifie de «stratégique», le PDG de GE Healthcare Afrique explique que c'est un accord de long terme soutenant l'accélération du développement des soins de santé durables en Algérie. Le deuxième axe sur lequel GE se focalise, insiste M . Fezoua, est la formation médicale continue sur des machines, en l'occurrence dans les salles de cathétérisme, l'IRM et scanners en application clinique. «Notre objectif est aussi de pérenniser la formation. Nous avons investi depuis 2013 dans la formation des radiologues algériens dans les secteurs public et privé. Comme nous avons aussi investi dans la formation à distance avec des sessions virtuelles et un transfert de technologie dans ce qui a trait au cardiovasculaire».
Et d'insister sur l'importance du service de maintenance, d'autant, a-t-il ajouté, que les compétences existent. GE Healthcare a conclu en 2015 un partenariat avec le premier fournisseur privé de soins de santé, l'hôpital Chahid Mahmoudi à Tizi Ouzou, et a mis en place la première TEP/TDM (tomographie par émission de positrons tomographie assistée par ordinateur) et cyclotron pleinement opérationnel, localisant les ressources radio-pharmaceutiques, pour la première fois en Algérie.
Par ailleurs, la prestation de soins de santé et des priorités du secteur, tout en s'appuyant sur le pouvoir du numérique pour intégrer des solutions pour la prise en charge des patients, a été débattue lors d'une table ronde dont le thème est «Enjeux futurs de la santé en Algérie» avec des professionnels de la santé, dont le Pr Djamel Nibouche, chef de service de cardiologie à l'hôpital Parnet, et le Pr Messaoud Zitouni, chargé du suivi et de l'évaluation du plan national de lutte contre le cancer 2015/2019.
Les différents orateurs ont cité l'importance de l'implication de GE dans la fourniture de solutions technologiques pour permettre l'amélioration de la prise en charge des patients et faire face aux défis auxquels sont confrontés les hôpitaux et les cliniques à travers le pays.
Revenant sur la progression des maladies cardiovasculaires en Algérie, le Pr Nibouche a insisté sur l'importance des études épidémiologiques afin d'adapter les stratégies nécessaires pour assurer une prise en charge adéquate, tout en déplorant le manque d'organisation dans la prise en charge de l'urgence. «La phase pré-hospitalière assurée par une structure mobile n'existe pas en Algérie, d'où l'élévation du nombre de décès suite à des infarctus du myocarde», a-t-il déploré, tout en affirmant que cela ne suffit pas, puisque les hôpitaux ne disposent pas tous de salle d'angioplastie nécessaire pour le complément de traitement entamé par la structure mobile. «Il n' y a que 30 centres, 15 dans le secteur public et 15 dans le secteur privé au niveau national, dont seulement 4 fonctionnent H24.
Mais l'urgence coronarienne n'est pas prise en charge par la Sécurité sociale», a-t-il encore relevé, tout en appelant à la mise en place d'une prise en charge du syndrome coronarien aigu et en engageant une réflexion pour l'intégration du privé dans la prise en charge de l'urgence. Par ailleurs, il s'est félicité du fait que 90% des interventions en chirurgie cardiaque soient assurées par le secteur privé, ce qui a réduit le nombre de transferts de malades à l'étranger, a-t-il dit.
Le Pr Messaoud Zitouni, chargé du suivi et de l'évaluation du plan national de lutte contre le cancer 2015/2019, a souligné la nécessité de réfléchir à la création d'une commission nationale chargée d'intégrer le secteur privé dans le système de santé. «Le secteur public ne peut prendre en charge à lui seul la santé du citoyen», a-t-il affirmé. Il s'est dit satisfait des résultats obtenus dans le cadre du plan national de lutte contre le cancer, et ce, grâce aux efforts de 30 groupes de travail auxquels ont participé plus de 400 experts de différents secteurs.
Pour le déficit enregistré en matière de radiothérapie, le Pr Zitouni a confié : «Les choses se sont beaucoup améliorées», le nombre de centres étant passé de 5 à 17 à Alger, en attendant l'ouverture d'autres entre 2018 et 2020. Il a indiqué par ailleurs que le problème auquel se heurte le plan est lié à «l'organisation et à la gestion et non à la disponibilité des médicaments», soulignant la nécessité de rationaliser la gestion et d'assurer la coordination entre les différentes parties concernées.


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