Une première en Algérie : trois femmes aux trois premières places de la liste

Une première et un défi pour des femmes qui ont pris le taureau par les cornes. Elles ont osé et entendent bien conduire le changement à leur manière. Elles sont animatrices d'une liste indépendante «Egalité et citoyenneté» pour les élections législatives du 10 mai 2012. Elles, ce sont Bounour Sabah (tête de liste), Aït Zaï Nadia (deuxième de liste) et Si Abderrahmane Yasmine (troisième de liste). Toutes trois ont une caractéristique commune : une expérience et une pratique politique avérée. Sabah Bounour est ex-députée FLN 2002?2007 qui a fait partie de la commission des finances de L'APN de cette législature. La deuxième, Nadia Aït Zaï, est juriste et première responsable du Centre d'information et de documentation sur les droits des enfants et des femmes (Cidef). Mme Aït Zaï a déjà été membre de l'Assemblée populaire communale (APC) d'Alger-Centre entre 1979 et 1984. La troisième candidate, Yasmine Si Abderrahmane est une ancienne du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Cette liste indépendante «Egalité et Citoyenneté», s'inscrit, selon ses animatrices, dans une perspective d'une nécessaire alternative démocratique, dont l'égalité en acte représente un gage en faveur de son avènement. La liste «Egalité et citoyenneté» de parité avec trois femmes aux trois premières places ? unique dans les annales algériennes ? entend, assure-t-elle, porter haut la voix des sans-voix où il y a, bien sûr, les femmes, trop longtemps marginalisées malgré quelques timides avancées au niveau du code de la famille et, dernièrement, sur le plan de la loi électorale. Venant des sociétés politique et civile avec des horizons divers et des parcours différents, les candidates de cette liste, entendent d'abord prendre à témoin l'opinion publique de la possibilité paritaire si la volonté existe, ensuite à rassembler les signatures nécessaires pour valider leurs candidatures et enfin à traduire dans les suffrages l'espérance d'une société plus juste, plus libre et plus égalitaire. Est-il besoin de rappeler que la femme, hier, avait participé à la libération du pays et, aujourd'hui, à combattre le terrorisme et l'obscurantisme pour devenir actrice de son destin ' s'interrogent les animatrices de la liste indépendante qui estiment que le chemin de l'égalité des droits est long et ardu, mais il n'est pas insurmontable à condition de rassembler les forces porteuses du changement et de se fixer comme horizon : l'alternative démocratique et un idéal démocratique partagé par leurs s?urs maghrébines. Les animatrices de la liste indépendante appellent les femmes et les hommes épris de ces valeurs sans exclusive à leur apporter leurs suffrages. Elles estiment qu'après la libération est venu le temps de la liberté.Une première et un défi pour des femmes qui ont pris le taureau par les cornes. Elles ont osé et entendent bien conduire le changement à leur manière. Elles sont animatrices d'une liste indépendante «Egalité et citoyenneté» pour les élections législatives du 10 mai 2012. Elles, ce sont Bounour Sabah (tête de liste), Aït Zaï Nadia (deuxième de liste) et Si Abderrahmane Yasmine (troisième de liste). Toutes trois ont une caractéristique commune : une expérience et une pratique politique avérée. Sabah Bounour est ex-députée FLN 2002?2007 qui a fait partie de la commission des finances de L'APN de cette législature. La deuxième, Nadia Aït Zaï, est juriste et première responsable du Centre d'information et de documentation sur les droits des enfants et des femmes (Cidef). Mme Aït Zaï a déjà été membre de l'Assemblée populaire communale (APC) d'Alger-Centre entre 1979 et 1984. La troisième candidate, Yasmine Si Abderrahmane est une ancienne du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Cette liste indépendante «Egalité et Citoyenneté», s'inscrit, selon ses animatrices, dans une perspective d'une nécessaire alternative démocratique, dont l'égalité en acte représente un gage en faveur de son avènement. La liste «Egalité et citoyenneté» de parité avec trois femmes aux trois premières places ? unique dans les annales algériennes ? entend, assure-t-elle, porter haut la voix des sans-voix où il y a, bien sûr, les femmes, trop longtemps marginalisées malgré quelques timides avancées au niveau du code de la famille et, dernièrement, sur le plan de la loi électorale. Venant des sociétés politique et civile avec des horizons divers et des parcours différents, les candidates de cette liste, entendent d'abord prendre à témoin l'opinion publique de la possibilité paritaire si la volonté existe, ensuite à rassembler les signatures nécessaires pour valider leurs candidatures et enfin à traduire dans les suffrages l'espérance d'une société plus juste, plus libre et plus égalitaire. Est-il besoin de rappeler que la femme, hier, avait participé à la libération du pays et, aujourd'hui, à combattre le terrorisme et l'obscurantisme pour devenir actrice de son destin ' s'interrogent les animatrices de la liste indépendante qui estiment que le chemin de l'égalité des droits est long et ardu, mais il n'est pas insurmontable à condition de rassembler les forces porteuses du changement et de se fixer comme horizon : l'alternative démocratique et un idéal démocratique partagé par leurs s?urs maghrébines. Les animatrices de la liste indépendante appellent les femmes et les hommes épris de ces valeurs sans exclusive à leur apporter leurs suffrages. Elles estiment qu'après la libération est venu le temps de la liberté.