Algérie

Une première en Algérie



Une première en Algérie
Selon Tire, expert en économie et responsable de cette étude, le budget consacré par le département de la Solidarité nationale pour la prise en charge des enfants est dérisoire. Sur 23 milliards DA alloués au département de la Solidarité nationale en 2014, 90% sont destinés à la masse salariale, 10% seulement ont été consacrés à la prise en charge des enfants. « 90% des dépenses sont hors normes », estime l'expert. Selon Tire, ces estimations ont fait ressortir un chiffre de 20.210 DA par mois alloués par le ministère de la Solidarité pour chaque enfant, selon la moyenne des différents dispositifs de prise en charge de cette catégorie.S'agissant des associations au nombre de 80, il a signalé que 15% d'entre elles disposent de centres d'accueil pour enfant, soit un taux d'hébergement de 9.000 lits. Selon Tire, la prise en charge d'un enfant reviendrait à 9.521 DA par an à la DAS, 547.580 DA aux établissements d'éducation et 64.000 DA aux centres d'accueil.L'étude parle de la mise en place en urgence d'une stratégie nationale pour rééquilibrer l'allocation des ressources, pour les répartir, ensuite, entre les différents dispositifs d'intervention liés à la protection sociale des enfants, pris en charge par le ministère de tutelle. Selon le même responsable, il est impératif de revoir le système de formation et de qualification et revenir surtout sur la qualité des prestations destinées aux enfants. « Comment expliquer que certains établissements bénéficient d'une subvention alors qu'ils sont dépourvus de pensionnaires ' », s'est-il interrogé.La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, a assuré que « le département de la solidarité nationale continue de concrétiser une série de programmes stratégiques relatifs à la protection et à l'amélioration de la qualité de vie des enfants, notamment des familles. » Selon la ministre, cette approche est une première en Algériet. « L'étude doit concerner tous les secteurs d'activité et les institutions engagées dans la cause de l'enfance », estime Mounia Meslem.


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