Une première à l'Ecole supérieure d'économie d'Oran: Des projets innovants de start-up présentés

Deux projets innovants portant la création de start-up ont été présentés, avant-hier dimanche, lors d'une soutenance de mémoire de fin d'études à l'Ecole supérieure d'économie (ESE) d'Oran. Une première pour cet établissement relevant du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de sorte que ces start-up s'inscrivent dans le sillage de la politique d'encouragement initiée par le gouvernement par la promulgation d'un arrêté ministériel n° 1275 du 27 septembre 2022 portant sur le mécanisme « Un diplôme, une Start-up », au profit des porteurs de projets à travers l'assouplissement des procédures de création et de délivrance des labels et aussi leur financement. Un acquis considérable pour l'ESEO, comme l'a souligné Mme GHARBI Amal, enseignante-chercheure et encadrante à l'école, précisant que cet évènement va ouvrir la voie à d'autres manifestations du genre et plusieurs start-up innovantes seront aussi créées, de quoi contribuer au renforcement des capacités économiques du pays et à la création de la richesse et de l'emploi. Ces projets innovants dans le domaine économique, technologique, environnemental et aussi numérique englobent plusieurs spécialités et sont donc en adéquation avec les grands axes de la stratégie mise en place par les pouvoirs publics visant à participer à l'essor socioéconomique du pays. Dans ce registre et selon notre interlocutrice, on saura que toutes les dispositions ont été prises par la direction et l'incubateur de l'école pour la création de ces start-up et le coup d'envoi donné, dimanche, à l'occasion, constitue une étape importante pour booster la recherche scientifique et garantir un encadrement adéquat et réussi aux porteurs de projets.Ainsi et tout en axant sur l'aide et le soutien apportés par la directrice de l'Ecole supérieure d'économie, à savoir Mme SEMAOUN Khalissa, Mme Gharbi a précisé que la présentation, pour la première fois, de ces projets a été marquée par la présence d'étudiants porteurs d'idées, de l'incubateur sous la responsabilité de M. HENNI Mustapha, de partenaires socioéconomiques, d'encadrants et de représentants du Centre d'appui à la technologie et à l'innovation (CATI). Depuis le début de l'année universitaire, plusieurs séminaires et journées d'études ont été organisés afin d'expliciter tous les mécanismes mis en place et être au diapason du progrès et des mutations socioéconomiques que connaît le pays, ajoute-t-elle.
L'université algérienne au même titre que les Ecoles supérieures constituent un véritable réservoir pour la création de start-up et aussi la promotion de la sphère économique et sociale.
En effet, lors d'une réunion gouvernement-walis, organisée en janvier dernier, le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, M. Yacine El Mahdi Oualid, avait indiqué que les chiffres enregistrés par l'Algérie jusqu'à présent dans ce secteur étaient «exceptionnels et encourageants» avec «plus de 5.000 start-up recensées au niveau du ministère, dont 1.100 ayant obtenu le label «Start-up» ou celui de «Projet innovant», alors que le nombre d'incubateurs «a grimpé de 14 à 60 entre 2020 et 2023 à travers tout le territoire national».