Algérie

Une première à Béjaïa



Un colloque international a été organisé, le week-end dernier, par l'Université de Béjaïa, représentée par l'équipe Sport, santé et nutrition du laboratoire 3BS, et ce, en partenariat avec l'Association nationale des éducateurs de football et la Fédération algérienne de football.La thématique, qui est d'actualité en ce contexte de pandémie du coronavirus, a traité du football de demain et plus singulièrement de l'apport du numérique pour assurer la pérennité de ce sport roi. Les organisateurs et participants à distance à ce colloque ont eu l'intelligence d'inscrire ce rendez-vous scientifique dans le contexte de pandémie dû aux maladies infectieuses émergentes, qui ont causé, selon le Pr Salim Zaabar ? enseignant chercheur et chef d'équipe du laboratoire 3 BS -, «de graves dégâts sur le plan économique et une panique d'ordre social et psychologique et organisationnel.» Comment, concrètement, le numérique pourrait aider le sport et le football en particulier à continuer d'exister ' Et comment ce dernier devrait s'adapter dans le cas d'une pandémie comme celle que nous connaissons aujourd'hui ' C'est autour de ces problématiques qu'ont eu à se pencher les différents intervenants à ce colloque, tenu par visioconférence. On apprend des échanges entre spécialistes ? Le Dr Guemriche Nasredine, président de l'ANEFOOT Algérie, le Pr?Hadouche Saïd de l'Ecole fédérale belge, le Pr Belghout Fethi, d'Alger 3, et enfin Achraf Mahmoud, journaliste à El Ahram égyptien ? que «le numérique n'est qu'une suite logique des modèles scientifiques qui ont accompagné l'évolution du sport.»
Depuis le modèle mécaniste consistant à «analyser le mouvement et chercher la perfection du geste technique» en passant par le «modèle bioénergétique», inspirée de la biologie pour arriver enfin au «modèle bio-informationnel», inspiré de l'informatique et de l'électronique. Un modèle qui influence présentement les techniques d'entraînements et la compétition. Et dans ce contexte de pandémie, le numérique a permis de maintenir, a-t-on assuré, «l'activité football en période de confinement». Il rend visible la pratique sportive et participe à la collecte «de données et la constitution de big data.» Il permet en outre une «optimisation de la performance et la mondialisation des échanges sportifs.» Il participe, poursuit-on, à la «promotion de l'industrie du football.» Cette activité humaine - et lucrative - doit s'adapter, a-t-on ajouté, «en s'appuyant sur l'apport des différentes sciences et plus particulièrement de la médecine préventive et les recommandations de l'OMS.» Le numérique répond, conclut-on, «aux déficits des mouvements suite aux restrictions des déplacements. Il règle le problème de la vie sportive malgré l'effacement dû au face-à-face en proposant d'autres solutions.»
On a expliqué que «l'humanité est capable de retrouver un lendemain meilleur» pour peu que l'on accepte les règles du jeu induites par le changement en cours et s'adaptant.
A. Kersani


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