Algérie

Une position constamment confirmée



L'Algérie progresse à pas fermes dans le domaine de l'énergie. Le pays consolide les premières avancées réalisées en matière de présence de l'expertise algérienne à travers une multitude de contrats établis autant dans le domaine de l'électricité que celui du gaz.Le marché africain étant en grand besoin de moyens, d'infrastructures, pour exploiter ses innombrables richesses, l offre des opportunités d'investissement sans limite C'est du moins ce qui ressort de l'intervention du ministre de l'Energie, Mohamed.Arkab lors de la réunion virtuelle des ministres de l'Energie sur la gestion durable des données statistiques de l'énergie en Afrique, où l'accent a été mis sur l'impératif de développer et perfectionner le système d'information africain mis en place pour «l'élaboration des stratégies énergétiques nationales, et planifier à long terme les politiques à mettre en oeuvre, notamment en matière d'accès aux formes d'énergies modernes et abordables pour nos citoyens». Cela étant, la course vers cet Eldorado, se présente certes, sous une concurrence des plus vives, et représente pour l'Algérie un challenge à la hauteur de ses compétences, comme l'ont attesté les développements et l'extension de compagnies sur plusieurs pays africains, tels que, le Nigeria, la Mauritanie, le Niger, et la Tanzanie. Autrement dit, l'expertise algérienne pourrait faire la différence en matière de force de frappe et conférer à l'Algérie toutes des chances de se hisser au rang de locomotive africaine dans le domaine énergétique. Pour ce faire, il est impératif de maintenir la dynamique qui meut les réformes déjà engagées, et qui vise selon le ministre «la modernisation de l'administration publique à travers une refonte de ses modes de gestion, l'accélération de la transformation numérique et la modernisation du système statistique national».
Un programme qui se base sur la valorisation des avancées réalisées, mais également sur l'élargissement de ces réformes sur les vecteurs technologiques qui interviennent dans l'échange d'informations et de données dans le domaine énergétique. C'est dans cette optique que le ministre algérien a indiqué que «la réussite du système d'information énergétique de la Commission africaine de l'énergie (Afrec) passera inéluctablement par la mise en place et le développement des systèmes d'informations au niveau des pays membres». C'est donc plus qu'un passage obligé pour consolider les chances des compagnies algériennes à maintenir le rythme de leurs déploiements sur le marché africain, mais également une opportunité de mise à niveau qui contribuera à asseoir les assises d'une vision de développement aux répercussions économiques incommensurables, sur le long et le moyen terme. Dans ce sillage, il est clair que le secteur de l'énergie qui aborde une phase de développement inédite et profonde, ne peut se permettre d'alourdir ce processus de renouveau économique, et ne peut risquer de dévaloriser l'évolution du secteur, et son savoir-faire reconnu à l'étranger, par l'absence d'un système efficace de communication. C'est sur ce point que Arkab est revenu lors de cette réunion, pour préciser que « nous travaillons en continu pour l'amélioration et la modernisation de notre système y compris celui des groupes Sonatrach et Sonelgaz, par le recours aux nouvelles technologies de l'information et de la communication ainsi que la numérisation qui vont nous permettre d'automatiser tout le processus et de disposer d'un système d'information performant.


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