Le défunt directeur de l'Etablissement hospitalier 1er-Novembre 1954 d'Oran, est désormais entré, par la grande porte, dans la mémoire collective, de tous les Algériens, en particulier chez le personnel soignant et très précisément chez les responsables de l'EHU d'Oran.Ces derniers ont décidé de mettre en place une plaque commémorative à l'hommage de ce directeur, hors pair, chirurgien de formation, en lui dédiant une plaque commémorative à dresser dans l'enceinte même de l'hôpital que le défunt à eu à gérer infailliblement pendant plus de 10 longues années, sans relâche, ni en avoir eu à gérer des confits, si petits soient-ils, ni encore moins fait l'objet d'une quelconque enquête judiciaire, encore moins d'enquête administrative, ni de bavure. Le professeur Mansouri est parti, laissant derrière lui ses marques intactes, celles d'un homme d'une volonté de fer. Le personnel soignant et le personnel administratif sont désemparés. Le dernier conseil scientifique de l'hôpital, tenu à l'EHU, a, dans sa majeure partie, été consacré au parcours de l'homme. Le président dudit conseil, le professeur Yousfi, bouleversé lors de son discours, n'a pas pu retenir son émotion en abordant les qualités du professeur Mansouri, que ce soit en tant qu'homme ordinaire, simple, modeste et ami de tous les médecins et de tout le monde ou encore en qualité de chirurgien qui ne ménageait aucun effort pour mettre son masque et enfiler sa blouse, s'attelant à la besogne en assistant les chirurgiens des différents blocs opératoires dans toutes les grosses interventions chirurgicales qu'ils assurent, en plus de la mission de management qui lui a été confiée pour diriger le plus grand hôpital du pays destiné à prodiguer des soins de haute facture. D'ailleurs, l'hôpital est doté de plusieurs services destinés à la prise en charge rapide des AVC et des pathologies cardiaques, le service médicalisé des urgences et de réanimation ou encore le Smur, en plus de plusieurs autres nouvelles techniques introduites à l'EHU. En énumérant les qualités fondamentales du défunt, le président du conseil scientifique, le professeur Yousfi, est, dans son discours, revenu, de bout en bout, sur la carrière du professeur Mansouri et son parcours marqué par des succès là où il passait, que ce soit lorsqu'il a été directeur de la santé et de la population de la wilaya de Béjaïa, directeur du CHU de Tizi Ouzou ou encore en tant que directeur général de la Pharmacie centrale des hôpitaux à Alger ou encore conseiller au ministère de la Santé, avant qu'il ne rallie le front de l'Ouest pour défoncer les portes de l'EHU resté fermé des années durant, sans locomotive ni encore moins de tête pensante. Avant l'arrivée du professeur Mansouri à Oran, pas moins de cinq ministres ont échoué quant à donner le coup d'envoi de ce gigantesque bâtiment dont la réalisation a été décidée par le défunt ministre de la Santé, le professeur Mourad Redjimi.
Le professeur Mansouri, son destin en main, s'est lancé dans un challenge en procédant d'abord au lancement de deux services. En 6 mois d'investiture, le défunt a réussi le pari en procédant à l'ouverture d'une dizaine d'autres. Quelques mois plus tard, plusieurs dizaines d'autres pavillons ont ouvert leurs portes. Ayant mis en place un personnel devant répondre aux critères d'une médecine de pointe, le professeur Mansouri s'est lancé, outre un travail de précision, dans la formation de spécialistes de haut niveau.
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Posté Le : 07/08/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Wahib AIT OUAKLI
Source : www.lexpressiondz.com