Algérie

Une piscine à tout prix



En ce début desaison estivale, la mer n'est plus cet endroit où l'on doit obligatoirement serendre pour se rafraîchir et bronzer. Avec les aléas de la circulation routièreet les encombrements coutumiers que l'on sait, la piscine offre également cetteautre alternative pour se prélasser au bord de l'eau.  Pour cela, des hôtels huppés, proposent leurspiscines à la clientèle extérieure de plus en plus nombreuse à préférer cegenre de sortie. Des plans d'eau bien entretenues pour enfants et pour adultes,chaise longue et parasol, maître-nageur et douche obligatoire avant latrempette et services en tout genre: voilà le menu d'une journée passée avecles enfants loin du sable chaud et des goulots d'étranglement de la corniche enheure de pointe. Pour un adulte, le prix varie entre 600 et 1500 dinars lajournée, les enfants sont au demi-tarif. Ces hôtels qui réalisent un bonchiffre d'affaires avec ce genre de service , ciblent une clientèle plus oumoins aisée qui ne va pas se priver de commander sur place un repas, labouteille d'eau naturelle à 100 dinars ou bien une pizza à 150 dinars. Celafait partie du plaisir d'un citadin en mal de fraîcheur et d'espace coloré aubleu azur. Tout au long de l'année, une piscine couverteest exploitée par un particulier. Les clients, sont des enfants et surtout desfemmes qui viennent entretenir la forme car, en plus, le service comprend desséances de mise en forme. L'abonnement au mois ne permet pas toutefois à toutun chacun de goûter au plaisir de l'eau. La piscine de Galia se trouvant au sein ducomplexe sportif des PTT d'El Hamri continue d'offrir aux nombreux enfantshabitant le quartier la possibilité de venir oublier pour un temps l'oisivetédes longs après-midi de l'été. La séance coûte 50 dinars. La piscine deBastrana ( Sidi Houari) et JMO (Planteurs) n'existent plus même s'ils ont vupasser de véritables champions. A Misserghine, un particulier a égalementouvert une piscine qu'il n'exploite que pendant l'été. Plongeoir , douche etautres jeux font le bonheur des ces centaines d'enfants qui ne peuvent sepermettre une virée du côté de la grande bleue.Pour les autresqui habitent dans les localités éloignées, il reste le bassin d'eau du fellah,le PNDA sert aussi à cela comme ce fut le cas il y a longtemps du côté del'ENSEP avant que le béton ne vienne tout avaler.Des plongeons aumilieu des grenouilles accompagnés du bruit du moteur à mazout avec lequel onfaisait fonctionner la pompe. On pouvait nager tout un après-midi gratuitementpourvu que le gardien des lieux en soit consentant.




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