Lors de consultations en ophtalmologie dans une clinique nouvellement ouverte au quartier les Sources, un médecin a relevé deux cas de diagnostic erroné. Le premier cas est celui d'une dame, la soixantaine, venue de Sidi Aïch (wilaya de Béjaïa) et mise sous traitement anti-glaucomateux depuis 7 ans. Après les examens d'usage, il a été constaté que cette patiente ne souffre nullement de glaucome. Ce qui a conduit à l'arrêt immédiat du traitement qui lui aurait causé, à moyen ou long terme, une toxicité médicamenteuse. Un autre patient, âgé de 70 ans, s'est présenté à la structure sanitaire pour un contrôle de routine. Il s'est avéré qu'il est affecté par un glaucome, non dépisté jusqu'alors, au stade de cécité d'un 'il et présentant un niveau modéré de l'autre 'il. En conclusion, s'il est relativement courant qu'un praticien ne soit pas en mesure de diagnostiquer une pathologie précise (souvent des personnes passent des années en exploration pour des symptômes dont les médecins ne parviennent pas à trouver l'origine), mais de là à constater une maladie imaginaire et prescrire avec légèreté un traitement afférent relève carrément de la faute professionnelle grave.
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Posté Le : 04/04/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Liberté
Source : www.liberte-algerie.com