Algérie

Une patiente guérie grâce à une auto-greffe Cancer des os



En mai dernier, des chirurgiens marseillais ont mené une intervention qui a permis de guérir une femme de 52 ans souffrant d'un cancer des os. Au cours de l'opération, ils ont utilisé un bout de fémur pour reconstruire une partie de son bassin où le cancer s'était propagé.
C'est une intervention exceptionnelle qui n'a que de rares précédents à travers le monde. A Marseille, des chirurgiens ont réalisé une auto-greffe chez une patiente atteinte d'un cancer et qui ne répondait plus aux autres traitements. Elle "souffrait d'un cancer des os, un sarcome qui attaquait toute la moitié droite du bassin. La chimiothérapie et la radiothérapie étaient totalement inefficaces", a expliqué le docteur Pierre-Olivier Pinelli cité par le quotidien La Provence. Alors que le cancer continuait de se propager, les médecins avaient donc pris la décision de retirer la partie de bassin infectée pour la remplacer. Néanmoins, des problèmes se posaient.
"Envisager d'utiliser le greffon d'un donneur était problématique à cause du gros volume osseux nécessaire. Il était illusoire d'envisager une bonne vascularisation de l'ensemble greffé. Par ailleurs, utiliser une prothèse de bassin posait des problèmes de fixation sur la moitié opposée et le sacrum avec des risques de casse des attaches," a continué le docteur Pinelli. C'est là que ce chirurgien orthopédique et ses collègues ont envisagé une autre option : l'auto-greffe. Autrement dit, remplacer la moitié du bassin par un autre morceau d'os, le fémur.
Programmée le 21 mai dernier, l'opération a duré environ 12 heures et a nécessité une large équipe pour s'achever sur une réussite. "Nous avons utilisé 15 cm du haut du fémur, environ un tiers de cet os, le cartilage étant retiré de la tête fémorale. Ce tronçon a été retiré en même temps que le bassin malade pour vérifier que le cancer ne l'avait pas touché. La forme arrondie de cette partie du fémur, qui était sain, a permis de constituer un 'anneau' qui est fixé au sacrum, au pubis et au bassin épargné par le cancer [...] Les nerfs, les vaisseaux de la patiente ont tous pu être conservés", a précisé le docteur Pinelli, en charge de l'opération.
Plus aucune trace de cancer
Si le bassin reconstruit n'a pas tout à fait la forme de la structure originelle, l'avantage de la méthode est qu'elle permet d'éviter le risque de rejet du greffon par le système immunitaire. La partie de fémur retirée a elle été remplacée par une prothèse, le tout pour permettre à la patiente de retrouver son autonomie. Près de 6 mois plus tard, ce sont ainsi des résultats exceptionnels qu'ont annoncé les médecins.
La patiente "ne souffre d'aucune complication, n'a pas de douleur et recommence à marcher avec deux cannes. Il y a une bonne récupération musculaire. Dans l'avenir, une seule canne lui suffira", a précisé le chirurgien toujours cité par la Provence. Mieux encore : la femme qui parle aujourd'hui avec émotion de "nouvelle naissance", n'a aujourd'hui plus aucune trace de cancer.
En mai dernier, des chirurgiens marseillais ont mené une intervention qui a permis de guérir une femme de 52 ans souffrant d'un cancer des os. Au cours de l'opération, ils ont utilisé un bout de fémur pour reconstruire une partie de son bassin où le cancer s'était propagé.
C'est une intervention exceptionnelle qui n'a que de rares précédents à travers le monde. A Marseille, des chirurgiens ont réalisé une auto-greffe chez une patiente atteinte d'un cancer et qui ne répondait plus aux autres traitements. Elle "souffrait d'un cancer des os, un sarcome qui attaquait toute la moitié droite du bassin. La chimiothérapie et la radiothérapie étaient totalement inefficaces", a expliqué le docteur Pierre-Olivier Pinelli cité par le quotidien La Provence. Alors que le cancer continuait de se propager, les médecins avaient donc pris la décision de retirer la partie de bassin infectée pour la remplacer. Néanmoins, des problèmes se posaient.
"Envisager d'utiliser le greffon d'un donneur était problématique à cause du gros volume osseux nécessaire. Il était illusoire d'envisager une bonne vascularisation de l'ensemble greffé. Par ailleurs, utiliser une prothèse de bassin posait des problèmes de fixation sur la moitié opposée et le sacrum avec des risques de casse des attaches," a continué le docteur Pinelli. C'est là que ce chirurgien orthopédique et ses collègues ont envisagé une autre option : l'auto-greffe. Autrement dit, remplacer la moitié du bassin par un autre morceau d'os, le fémur.
Programmée le 21 mai dernier, l'opération a duré environ 12 heures et a nécessité une large équipe pour s'achever sur une réussite. "Nous avons utilisé 15 cm du haut du fémur, environ un tiers de cet os, le cartilage étant retiré de la tête fémorale. Ce tronçon a été retiré en même temps que le bassin malade pour vérifier que le cancer ne l'avait pas touché. La forme arrondie de cette partie du fémur, qui était sain, a permis de constituer un 'anneau' qui est fixé au sacrum, au pubis et au bassin épargné par le cancer [...] Les nerfs, les vaisseaux de la patiente ont tous pu être conservés", a précisé le docteur Pinelli, en charge de l'opération.
Plus aucune trace de cancer
Si le bassin reconstruit n'a pas tout à fait la forme de la structure originelle, l'avantage de la méthode est qu'elle permet d'éviter le risque de rejet du greffon par le système immunitaire. La partie de fémur retirée a elle été remplacée par une prothèse, le tout pour permettre à la patiente de retrouver son autonomie. Près de 6 mois plus tard, ce sont ainsi des résultats exceptionnels qu'ont annoncé les médecins.
La patiente "ne souffre d'aucune complication, n'a pas de douleur et recommence à marcher avec deux cannes. Il y a une bonne récupération musculaire. Dans l'avenir, une seule canne lui suffira", a précisé le chirurgien toujours cité par la Provence. Mieux encore : la femme qui parle aujourd'hui avec émotion de "nouvelle naissance", n'a aujourd'hui plus aucune trace de cancer.


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