Les usagers de la passerelle reliant la station urbaine du 2 mai à Tafourah à la rue Hassiba Ben Bouali ne cessent de se plaindre de cette infrastructure, devenue source d'appréhensions et de stress.Conçue pour permettre aux citoyens de traverser la route moutonnière et rejoindre le centre-ville en deux ou trois minutes, les piétons passent sur la passerelle jusqu'à 15 voire 20 minutes à certains moments de la journée. Ils sont souvent coincés dans des «embouteillages» humains dus à la forte affluence des passagers, mais surtout à la présence de nombreux vendeurs à la sauvette qui étalent leurs marchandises et rétrécissent ainsi le passage.
En pleine épidémie de coronavirus, des citoyens de tous les âges se trouvent ainsi coincés durant de longues minutes, ne pouvant ni avancer, ni reculer, au-dessus d'une autoroute. Les plus consciencieux craignent la contamination à la Covid-19, surtout que les usagers de la passerelle se trouvent, sans la moindre exagération, collés les uns aux autres. Outre le risque sanitaire, il y a celui des pickpockets qui profitent de l'anarchie régnante pour sévir.
Les victimes sont de simples citoyens et des travailleurs qui prennent le bus et empruntent cette passerelle «de tous les maux». De nombreux usagers ont émis le souhait de voir cette infrastructure agrandie.
«Ils n'ont qu'à construire une autre passerelle parallèle, une pour ceux qui vont à la rue Hassiba, et l'autre pour ceux qui sont de retour», propose un utilisateur, regrettant qu'aux moments de forte affluence, des tensions voire des bagarres éclatent à cause de l'exiguïté et de l'impossibilité de respecter les couloirs pour aller ou revenir».
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Posté Le : 18/03/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : D G
Source : www.elwatan.com