Trois mois sans téléphone et sans connexion Internet. La raison : la
rupture d'un câble téléphonique sur une longueur de 300 m. C'est ce que
dénoncent des citoyens du quartier les «Planteurs», des abonnés domestiques,
mais aussi, des professionnels, notamment des gérants de taxi-phones et d'un
cybercafé, sans compter les représentants des associations du quartier au
nombre de 5 et le directeur d'un CEM, dont les élèves sont privés des cours
pratiques en informatique, à cause de la non connexion Internet.
Dans une lettre adressée au
directeur d'Algérie Télécom, datant du 24 novembre dernier, dont des copies ont
été envoyées, à titre informatif, aux autorités locales, (wilaya, daïra, APC et
secteur urbain), les contestataires dénoncent en effet «la non prise en charge
par le concessionnaire du réseau téléphonique d'une panne survenue sur un câble
depuis maintenant trois mois », en dépit du fait que la panne ait été bel et
bien signalée, et même à plusieurs reprises, aux services compétents relevant
d'Algérie Télécom, et en dépit des promesses données par ces derniers.» Les
rédacteurs de la lettre n'ont pas omis de souligner les désagréments causés aux
abonnés. Les quelque 1.000 élèves de l'école moyenne Abderahmane Mira sont les
plus pénalisés. Depuis l'entrée scolaire, aucun cours pratique dans la matière
de l'informatique n'est assuré, pour défaut de connexion Internet, où les
enseignants se contentent d'assurer uniquement les cours théoriques, lit-on de
même source.
S'il persiste encore, ce problème
de coupure du téléphone et d'Internet risque, par ailleurs, de pénaliser
également les élèves du futur centre professionnel qui doit ouvrir ses portes
prochainement dans le quartier. D'où l'urgence de le prendre en charge.
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Posté Le : 30/11/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Houari Barti
Source : www.lequotidien-oran.com