C'est devenu une tradition ancrée dans la société algérienne depuis quelques années. Avec l'avènement du mois sacré du Ramadhan, les chaînes de télévisions redoublent d'efforts pour diffuser divers programmes de divertissement comme pour apaiser, un tant soit peu, les tensions des jeûneurs lorsqu'ils se mettent sur la table du f'tour ou quelques minutes avant l'appel à la rupture du jeûne. Cette année encore, le téléspectateur algérien a vraiment l'embarras du choix, notamment avec la naissance de nouvelles chaînes privées qui exercent encore de manière informelle, mais bénéficient d'une tolérance à grande échelle de la part des autorités. Avec pratiquement les mêmes acteurs et actrices et parfois traitant des mêmes thématiques mais de manière différente, la concurrence entre les chaînes de télévision ne se base plus sur le professionnalisme, mais plutôt sur des « détails » dans pratiquement le même décor !
Une chose est certaine ; l'Algérien a en quoi passer les dernières minutes trop délicates d'avant l'Adhan et le temps de rompre le jeûne avec...un sourire aux lèvres. Ça peut aller plus loin que cela, puisque les séries télévisées deviennent un sujet de prédilection dans les cafés et autres espaces publics fréquentés massivement après le f'tour.
Des commentaires, des suggestions et des critiques fusent de toute part et chacun tente d'imposer son point de vue. Une ambiance particulière est donc créée par des productions artistiques qui attirent de plus en plus de téléspectateurs, même si une bonne partie des Algériens a tourné sa « boussole » vers d'autres chaînes arabes. Les feuilletons religieux relatant la vie des califes et les guerres du « djihad » enregistrées aux premiers siècles de l'avènement de l'Islam sont aussi servis en masse.
Ces réalisations cinématographiques sont aussi admirées par un grand nombre de citoyens qui se montrent parfois prêts à faire l'impasse sur des devoirs ménagers rien que pour suivre toutes les séries. Les chaînes privées algériennes, apparues ces quelques derniers mois et qui n'ont toujours pas d'agrément, sont entrées, elles aussi, sur la scène en imposant une réelle concurrence, il faut le dire, à l'ENTV avec toutes ses chaînes (Canal Algérie, A3, chaîne Tamzight et chaîne du Coran). Le dilemme devant lequel se trouve le téléspectateur algérien est relatif à l'horaire presque unique de diffusion des programmes d'humour. Le mois sacré de Ramadhan est devenue un rendez-vous immuable pour « envahir » les Algériens d'une grande quantité de travaux humoristiques, alors que pendant les onze mois restant de l'année rien de tout cela ! Cette réalité ne cesse d'ailleurs de soulever des interrogations légitimes. N'a-t-on pas le droit à l'humour que durant le Ramadhan ' Ou faut-il observer le jeûne toute l'année pour se permettre de regarder des programmes « légers » à la télé '
Et ces boîtes de production cinématographiques qui orientent la majeure partie de leurs activités vers ce mois sacré n'ont-ils pas d'autres alternatives '... Pour certains, la situation est tout à fait logique, puisque l'audimat enregistre une hausse sensible et les recettes en termes de publicité explosent, tandis que d'autres, et ils sont nombreux, dénoncent l'attitude des responsables de la la télé qui « ignore ces télespectateurs durant onze mois et tentent de les satisfaire en trente jours ». En attendant le « réveil » de la télé, les téléspectateurs n'ont alors qu'à se gaver du « rire » car...ses jours sont comptés !
C'est devenu une tradition ancrée dans la société algérienne depuis quelques années. Avec l'avènement du mois sacré du Ramadhan, les chaînes de télévisions redoublent d'efforts pour diffuser divers programmes de divertissement comme pour apaiser, un tant soit peu, les tensions des jeûneurs lorsqu'ils se mettent sur la table du f'tour ou quelques minutes avant l'appel à la rupture du jeûne. Cette année encore, le téléspectateur algérien a vraiment l'embarras du choix, notamment avec la naissance de nouvelles chaînes privées qui exercent encore de manière informelle, mais bénéficient d'une tolérance à grande échelle de la part des autorités. Avec pratiquement les mêmes acteurs et actrices et parfois traitant des mêmes thématiques mais de manière différente, la concurrence entre les chaînes de télévision ne se base plus sur le professionnalisme, mais plutôt sur des « détails » dans pratiquement le même décor !
Une chose est certaine ; l'Algérien a en quoi passer les dernières minutes trop délicates d'avant l'Adhan et le temps de rompre le jeûne avec...un sourire aux lèvres. Ça peut aller plus loin que cela, puisque les séries télévisées deviennent un sujet de prédilection dans les cafés et autres espaces publics fréquentés massivement après le f'tour.
Des commentaires, des suggestions et des critiques fusent de toute part et chacun tente d'imposer son point de vue. Une ambiance particulière est donc créée par des productions artistiques qui attirent de plus en plus de téléspectateurs, même si une bonne partie des Algériens a tourné sa « boussole » vers d'autres chaînes arabes. Les feuilletons religieux relatant la vie des califes et les guerres du « djihad » enregistrées aux premiers siècles de l'avènement de l'Islam sont aussi servis en masse.
Ces réalisations cinématographiques sont aussi admirées par un grand nombre de citoyens qui se montrent parfois prêts à faire l'impasse sur des devoirs ménagers rien que pour suivre toutes les séries. Les chaînes privées algériennes, apparues ces quelques derniers mois et qui n'ont toujours pas d'agrément, sont entrées, elles aussi, sur la scène en imposant une réelle concurrence, il faut le dire, à l'ENTV avec toutes ses chaînes (Canal Algérie, A3, chaîne Tamzight et chaîne du Coran). Le dilemme devant lequel se trouve le téléspectateur algérien est relatif à l'horaire presque unique de diffusion des programmes d'humour. Le mois sacré de Ramadhan est devenue un rendez-vous immuable pour « envahir » les Algériens d'une grande quantité de travaux humoristiques, alors que pendant les onze mois restant de l'année rien de tout cela ! Cette réalité ne cesse d'ailleurs de soulever des interrogations légitimes. N'a-t-on pas le droit à l'humour que durant le Ramadhan ' Ou faut-il observer le jeûne toute l'année pour se permettre de regarder des programmes « légers » à la télé '
Et ces boîtes de production cinématographiques qui orientent la majeure partie de leurs activités vers ce mois sacré n'ont-ils pas d'autres alternatives '... Pour certains, la situation est tout à fait logique, puisque l'audimat enregistre une hausse sensible et les recettes en termes de publicité explosent, tandis que d'autres, et ils sont nombreux, dénoncent l'attitude des responsables de la la télé qui « ignore ces télespectateurs durant onze mois et tentent de les satisfaire en trente jours ». En attendant le « réveil » de la télé, les téléspectateurs n'ont alors qu'à se gaver du « rire » car...ses jours sont comptés !
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Posté Le : 30/07/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ahmed Haniche
Source : www.lemidi-dz.com