Algérie

Une opinion publique et ses détenus !



L'appareil judiciaire se conduit comme s'il incombait, à lui seul, de redresser la barre d'un navire que d'aucuns auraient gravement dévié de sa trajectoire. Juste qu'il ne nous dit pas tout, à propos de ceux dont on veut bien croire qu'il a fini par totalement cerner le profil. Des justiciables qu'un jour un mouvement populaire a désignés, nommément, et que l'on aura été contraint de jeter en pâture pour faire taire une colère dont on risquait de ne plus savoir brider l'accélération.Comme si ledit appareil était seul habilité à promouvoir, y compris en recourant à la sanction négative, ce qui relève de l'étique et du nationalisme. Comme s'il était le seul à pouvoir remettre de l'ordre dans le foutoir qui renvoie de l'Algérie la triste image que l'on sait. Celle de voleurs identifiés et d'autres qu'il restera à condamner une fois les écuries d'Augias nettoyées. Des écuries dont on se demande jusqu'où on serait prêt à aller pour totalement les assainir et si, malgré toutes les bonnes volontés qui y travailleraient, l'on réussira à les transformer en entité fréquentable. Faut-il rappeler que la réputation, largement entamée du pays, qui est au menu de toutes les conversations, pas parce que l'on est jaloux de son indépendance mais parce que personne n'est dupe de sa réalité, n'est pas une invention du jeune Khaled Drareni ' Parce que sinon qu'attend-on pour prononcer la relaxe et déclarer l'innocence des charrettes de hauts responsables «injustement» incarcérés ' Une élite qui, face aux crimes qui justifieraient les 3 années de prison ferme, passerait pour un cercle de jeunes débutants. Si Khaled Drareni est traité comme l'ennemi de haut rang que l'on dit, alors, il faudrait vite s'excuser auprès de la faune malfaisante dont l'Algérie d'en bas attend qu'elle réponde, plus fermement, des crimes commis par elle, avec la bénédiction d'un supérieur.
D'un Bouteflika et sa bande qu'une majorité de citoyens aurait préféré ne pas se représenter pillant et dégradant ce qui ne pouvait être déménagé. Pourquoi a-t-on l'épouvantable sentiment que les choses ne vont pas fort quand on voudrait nous convaincre du contraire '
M. B.


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