Algérie

Une opération de démolition au programme



Cheklaoua réinvesti par 248 constructions illicites Le douar Cheklaoua est, à nouveau, dans la ligne de mire des autorités locales qui ont décidé, après une opération d’identification de 248 nouvelles constructions illicites érigées sur cet ancien bidonville, de mettre un terme à ces pratiques. «La lutte contre ce phénomène de réoccupation de Cheklaoua, un ancien bidonville qu’on croyait rayé à jamais de la carte, sera menée de manière implacable», indique une source responsable au niveau de la wilaya qui soutient que la commission adhoc, chargée de la démolition des constructions illicites vient d’être convoquée par les services compétents pour la mise sur pied d’un programme d’intervention pour en finir avec ce bidonville. Un bidonville qui jouxte le cimetière américain, situé au pied de la Sebkha et qui a fait, à nouveau, sa réapparition ces derniers mois. Une situation plutôt exaspérante pour les autorités locales, est-il pénible de le dire, lorsqu’on sait que les indus occupants de cet ancien bidonville qui a été entièrement rasé en 2003 ont été relogés dans des logements décents sis dans la commune de Gdyel. Ce retour phénoménal de la «gourbisation», nous informe t-on de même source, n’est pas isolé. Loin s’en faut! C’est un cas constaté également de manière incontrôlée au niveau de Ras El Aïn, plus exactement sur un site surplombant Terrain Chabat, un quartier dense sur lequel ont été édifiées, en infraction de la loi sur l’urbanisme, une vingtaine de constructions illicites avec tout ce que cela suppose comme danger pour les riverains. Toujours sur la route de Ras El Aïn, l’on apprend l’érection de 12 constructions illicites par certaines gens qui continuent de croire à la baisse de la vigilance des autorités. Des autorités pourtant plus que jamais décidées à enrayer ce fléau qui ne cesse de se développer de manière incontrôlée. La réalité est, en tout cas, là, toute palpable pour dire que beaucoup d’efforts ont été faits afin d’arrêter ce phénomène d’urbanisation sauvage. En effet, pas moins de 200 constructions illicites ont été démolies récemment à Sidi El Bachir (Bir El Djir), une centaine à Aïn Beïda (Es-Sénia), une centaine également d’habitats spontanés à Benfréha et la liste est longue. Mieux, il y a moins de 48 heures, c’est le quartier Haï Si Rabah, sis dans les hauteurs de la commune de Misserghine qui a vu la démolition de 303 habitats précaires et le relogement de pas moins de 317 familles dans des conditions décentes, dans un site entièrement viabilisé. Ce nouveau site, situé à 800 mètres du quartier est doté de tous les réseaux divers comme l’éclairage et l’assainissement, comme a tenu à le souligner une source responsable au niveau de la wilaya d’Oran qui précise qu’une commission s’est tenue hier pour le déblaiement et le reboisement du site qui a fait l’objet de démolition, afin de le préserver contre d’éventuels prédateurs. Il importe de signaler que l’opération de résorption de l’habitat précaire de Haï Si Rabah fait partie d’un ancien programme de la Banque Mondiale qui n’a jamais été exécuté. Cependant, ce programme a été repris récemment par les services de la wilaya d’Oran qui n’ont lésiné ni sur les moyens ni sur la méthode pour recenser l’ensemble des ménages et les reloger. Les 300 ménages ont bénéficié, soulignons-le, de logements (F1 et F2) dotés d’une cour de près de 60 m². Toutes les familles qui viennent d’être régularisées, seront dotées d’un acte de propriété de leur logement. Il importe de souligner que cette opération de démolition à Haï Si Rabah a été supervisée par les responsables de la wilaya, de la Daïra et de l’agence foncière de la wilaya. Safi Z.


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