Algérie

Une opération de communication



Une opération de communication
Le projet marocain de réduire les prérogatives des tribunaux militaires s'apparente à une "nouvelle opération de communication" à l'endroit notamment de l'opinion publique internationale, car coïncidant avec la réunion en mars du Conseil des droits de l'homme à Genève et celle du Conseil de sécurité qui va discuter en avril du renouvellement de la mission de l'Onu pour l'organisation d'un réferendum au Sahara occidental (Minurso), a indiqué jeudi l'Association des amis de la Rasd (AARASD).Le projet marocain de réduire les prérogatives des tribunaux militaires s'apparente à une "nouvelle opération de communication" à l'endroit notamment de l'opinion publique internationale, car coïncidant avec la réunion en mars du Conseil des droits de l'homme à Genève et celle du Conseil de sécurité qui va discuter en avril du renouvellement de la mission de l'Onu pour l'organisation d'un réferendum au Sahara occidental (Minurso), a indiqué jeudi l'Association des amis de la Rasd (AARASD)."Cette disposition, qui vise aussi à bien distinguer les juridictions civiles et militaires dans le royaume, arrive bien à propos !", estime l'Association, basée à Paris, dans un communiqué parvenu à l'APS. Selon elle, le Maroc "prépare le rendez-vous (d'avril) avec soin et ne veut pas se laisser surprendre comme l'an dernier ! Rodomontades en direction de la France, générosité et affaires en Afrique et opération charme pour les Etats-Unis". "Il ne serait donc plus nécessaire de donner à la Minurso davantage de moyens de surveillance des droits de l'homme au Sahara occidental, la justice du royaume s'apprêtant à devenir exemplaire !", analyse l'AARASD, qui signale que nombre d'observateurs, presse, associations des droits de l'homme ne manquent pas de noter que cette disposition "tombe à pic dans l'agenda politique marocain".Et l'AARASD de se demander s'il "ne s'agirait pas d'une nouvelle opération de communication", affirmant qu'à y regarder de près, les "pratiques du Makhzen et de ses affidés sont encore très éloignées de cette nouvelle ambition affichée". Elle rappelle que Naâma Asfari, l'un des 22 militants jugés il a un an par un tribunal militaire, vient d'être l'objet d'une "honteuse manipulation" à l'initiative de l'OMDH (Organisation marocaine des droits de l'homme). "Suite à la plainte pour torture de Naâma Asfari, portée par l'ACAT (Action des Chrétiens contre la torture), l'OMDH a "tenté de faire croire que Naâma Asfari avait été instrumentalisé par l'ACAT, qu'il niait avoir été torturé", explique l'AARASD."Cette disposition, qui vise aussi à bien distinguer les juridictions civiles et militaires dans le royaume, arrive bien à propos !", estime l'Association, basée à Paris, dans un communiqué parvenu à l'APS. Selon elle, le Maroc "prépare le rendez-vous (d'avril) avec soin et ne veut pas se laisser surprendre comme l'an dernier ! Rodomontades en direction de la France, générosité et affaires en Afrique et opération charme pour les Etats-Unis". "Il ne serait donc plus nécessaire de donner à la Minurso davantage de moyens de surveillance des droits de l'homme au Sahara occidental, la justice du royaume s'apprêtant à devenir exemplaire !", analyse l'AARASD, qui signale que nombre d'observateurs, presse, associations des droits de l'homme ne manquent pas de noter que cette disposition "tombe à pic dans l'agenda politique marocain".Et l'AARASD de se demander s'il "ne s'agirait pas d'une nouvelle opération de communication", affirmant qu'à y regarder de près, les "pratiques du Makhzen et de ses affidés sont encore très éloignées de cette nouvelle ambition affichée". Elle rappelle que Naâma Asfari, l'un des 22 militants jugés il a un an par un tribunal militaire, vient d'être l'objet d'une "honteuse manipulation" à l'initiative de l'OMDH (Organisation marocaine des droits de l'homme). "Suite à la plainte pour torture de Naâma Asfari, portée par l'ACAT (Action des Chrétiens contre la torture), l'OMDH a "tenté de faire croire que Naâma Asfari avait été instrumentalisé par l'ACAT, qu'il niait avoir été torturé", explique l'AARASD.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)