Photo : Riad
Par Salah Benreguia
De responsables et vendeurs des différentes marques automobiles, au simple acheteur, en passant par les visiteurs lambda, le Salon international de l'automobile d'Alger, qui se tient actuellement à la Safex, regroupe plusieurs couches sociales aux objectifs croisés'
Pour les professionnels (concessionnaires et revendeurs), ce salon est incontestablement un événement à ne pas rater. D'ailleurs une panoplie de techniques est exploitée dans les différents stands. Dès que le visiteur met le pied dans cette zone, il est harcelé de partout. Impossible de distinguer qui est qui tellement la confusion est grande. Plusieurs marques, installées côte à côte, rivalisent dans les slogans. Et la rivalité quotidienne entre certains concessionnaires ne faiblit pas. Si l'une d'elles arrive à capter l'attention des arrivants, chez l'autre, à une vingtaine de mètres, c'est le délire. Si théoriquement ce salon est une occasion pour faire des affaires, il n'en demeure pas moins que d'autres catégories de citoyens viennent pour diverses raisons. Certains pour se «reposer», ou «se changer les idées».
Kahina, Amel et Tarik, trois amis viennent à chaque salon «pour voir les nouveautés», affirme Amel, secrétaire de direction. Kahina vient par habitude. «Depuis des années, je viens au salon de l'automobile. C'est devenu une habitude», explique-t-elle simplement. Cela dit, c'est un avis que partagent beaucoup d'Algériens qui affirment qu'ils vont au salon de l'automobile par habitude. «Comme un rite annuel».
L'autre argument mis en avant par certains visiteurs, notamment les jeunes, est que le salon est aussi le lieu privilégié de la drague. «Je viens pour draguer», affirme sans détour Mounir, qui courtise à distance une hôtesse. Ses camarades tentent de l'en dissuader lui expliquant, avec l'assurance et la désinvolture de la jeunesse, que les «hôtesses sont des filles matérialistes», mais sans pour autant le décourager.
Le revers de la médaille est le stationnement qui demeure un des problèmes qui reviennent à chaque grand salon, particulièrement le vendredi, jour de repos. En effet, une longue file d'attente se forme sur des centaines de mètre de la Safex. En effet, face au rush des visiteurs, la file peut durer en moyenne 1h30. Aux heures de pointe, «la moyenne est de deux heures», explique un agent de sécurité au niveau de la Safex, qui se transforme en agent de la circulation «pour aider les collègues», explique-t-il.
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Posté Le : 24/03/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : S B
Source : www.latribune-online.com