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Une nouvelle grève à l'éducation



Une nouvelle grève à l'éducation
Tout compte fait, ce sont les lycéens et les lycéennes qui trinquentLes portes du dialogue avec le partenaire social restent ouvertes, assure le ministre.Le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), a décidé jeudi dernier de reconduire, lundi, mardi et mercredi prochains, le mouvement de grève des travailleurs de l'éducation, entamée dimanche dernier alors que l'Unpef (l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation) lui emboîte le pas. En plus de la reconduction de cette action, l'Unpef envisage d'organiser des sit-in dans les 50 académies à travers le territoire national et ce, durant la journée du lundi 3 février.Le Cnapest (Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique) élargi, a décidé pour sa part d'observer une grève mardi prochain, journée «reconductible» a affirmé son coordonnateur national, Larbi Nouar.Ce débrayage a été annoncé alors que le ministre de l'Education nationale, Abdellatif Baba Ahmed déclarait, jeudi dernier à Tissemsilt, que les portes du dialogue avec l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), restent ouvertes.De son côté, la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (Fnte), affiliée à l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta), se désolidarise du mouvement en affirmant, par la voix de son secrétaire général Ferhat Chabekh, que «les portes du dialogue avec la tutelle sont ouvertes, pour preuve, l'acquis de plusieurs revendications socioprofessionnelles.» Il a salué également les efforts du ministère pour donner suite aux revendications du partenaire social, notamment en matière de promotion et de formation et trouver des solutions aux dossiers épineux de logement et de santé, qu'il qualifie de revendications «essentielles» inscrites dans la plate-forme de la Fnte depuis les années 1990.Concernant le volet pédagogique, le SG de la Fnte a estimé importante la révision de la méthode d'examen au baccalauréat. Il propose, notamment d'organiser un deuxième examen pour les élèves ayant obtenu une moyenne de plus de 09/20.Concernant le recours éventuel à la grève, Chabekch a souligné que cette option n'interviendrait qu'en cas de «fermeture des portes du dialogue avec le ministère de l'Education, ce qui est exclu pour le moment.»S'exprimant à ce sujet, lors de sa visite jeudi dernier dans la wilaya de Tissemsilt, Baba Ahmed qui a estimé qu'une grève ouverte «est anormale», soulignant que «si l'enseignant a droit à la grève, l'élève a aussi droit à l'enseignement», a fait remarquer que son département a tenu des réunions avec les partenaires sociaux au cours desquelles «toutes les revendications ont été examinées...Des questions restent à étudier avec la direction générale de la Fonction publique en ce qui concerne les enseignants du cycle primaire», a-t-il admis.Le ministre a souligné que certaines revendications ne dépendent pas du ministère de tutelle et que ce qui préoccupe actuellement son département, c'est la reprise des cours. A propos des questions des examens, elles seront automatiquement puisées dans les cours dispensés surtout concernant le baccalauréat, a-t-il insisté.«La révision du statut particulier ne dépend pas du ministère de l'Education, mais de la Fonction publique et des ministères du Travail et des Finances», selon le représentant de ce département, Fayçal Haffaf qui a réitéré la «disponibilité» des responsables du secteur au «dialogue».




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