Le wali de Béjaïa, Kamel-Eddine Karbouche, qui vient d'inspecter les installations ferroviaires, a émis le v?u de voir rattacher la nouvelle gare d'Oued Ghir au pôle urbain d'Ighzer Ouzarif. Ce souhait a été exprimé par le chef de l'exécutif devant Mourad Tazdaït, le directeur régional de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF), alors qu'il effectuait une visite de travail. La délégation a commencé sa visite par l'inspection de la gare de Tazmalt, à l'extrême sud de Béjaïa, et de l'une des premières stations desservies en quittant Beni Mansour, relevant de la wilaya de Bouira où s'effectuent les correspondances des trains. Toutefois, c'est au niveau d'Oued Ghir que la délégation s'est attardée afin d'écouter les préoccupations et les problèmes que rencontrent les responsables du secteur ferroviaire.Et c'est à cette occasion que le wali de Béjaïa a proposé aux responsables du secteur ferroviaire, dont celui de l'Agence nationale d'études et de suivi des investissements ferroviaires (Anesrif), d'étudier la possibilité de rapprocher la gare d'Oued Ghir du pôle urbain d'Ighzer Ouzarif et ce, dans le cadre du projet du doublement de la voie ferrée Béjaïa-Beni Mansour. Le but est de permettre aux familles attendues à la livraison des 16 000 logements ? toutes formules confondues ? de se déplacer en train. Rien n'a filtré dans le communiqué de wilaya sur les financements de ladite gare d'Oued Ghir.À la fin de la visite, le wali de Béjaïa a tenu une séance de travail avec le directeur régional, Mourad Tazdaït, et la délégation qui l'accompagnait. Les préoccupations du secteur ont été exposées et les deux parties n'ont pas manqué d'évoquer les problèmes rencontrés en matière de sécurité dans le transport des voyageurs.
Le directeur régional de la SNTF s'est engagé, pour sa part, à accompagner les collectivités locales dans le cadre du projet du port de Béjaïa et de l'autoroute devant relier la wilaya de Béjaïa à Ahnif (Bouira). Pour rappel, le projet de doublement de la voie ferrée est à sa 13e année. Une enveloppe conséquente y a été mobilisée : 106 milliards de dinars ont été engagés afin de réhabiliter et de moderniser les installations ferroviaires de la ligne Béjaïa-Beni Mansour sur 87 km. Et le délai fixé pour sa livraison était de 60 mois, soit 5 ans. Mais en raison des oppositions rencontrées sur le terrain, le projet n'a pu avancer. Les travaux avaient été lancés il y a un peu plus d'une année, a confirmé un cadre de la direction des transports de la wilaya de Béjaïa.
M. OUYOUGOUTE
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Posté Le : 12/01/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M OUYOUGOUTE
Source : www.liberte-algerie.com