Une nouvelle école de police et des sûretés de daïra

Un projet de réalisation d'une grande école destinée à la formation d'agents et probablement de cadres de la sûreté nationale est prévue à Oran, a annoncé hier M. Zouaoui, chef de l'inspection régionale de la police de l'Ouest lors d'un point de presse animé en marge de la présentation du bilan d'activité de cette institution qui couvre 12 wilayas de l'Ouest du pays. Ce projet, qui s'inscrit dans le cadre de la politique de modernisation initiée par la DGSN, vise le perfectionnement de l'élément humain, un des objectifs que s'est tracé l'institution pour permettre aux agents de la police d'être au diapason des nouvelles données technologiques et des progrès réalisés dans le monde. « La police algérienne se modernise et s'adapte aux exigences de l'heure à travers une politique axée sur la communication, l'information et la prise en charge des doléances de la population», a indiqué le même responsable. Et de noter que 39 structures, entre sûretés de daïra, sûretés urbaines et BMPJ, ont été réalisées au niveau de la région Ouest du pays. La DGSN prévoit, dans le cadre de son programme d'action, la création de nouvelles sûretés de daïra à Tissemsilt, El Bayadh, Naâma.

En abordant l'autre volet lié à la lutte contre la criminalité et la délinquance juvénile, le responsable a précisé qu'une stratégie et un important plan de travail sont mis en place pour combattre ce phénomène. Il est question d'analyser et d'étudier minutieusement l'évolution de la criminalité afin d'adapter les mesures nécessaires. L'institution s'est dotée d'équipements modernes pour améliorer la qualité des recherches et des enquêtes, ce qui a permis d'améliorer le taux des affaires solutionnées, a-t-il affirmé. Il cite, à ce titre, le cas des affaires de crimes de sang qui ont été résolues dans un intervalle de 48 heures. En matière d'effectifs, la DGSN va combler le déficit pour atteindre les 200.000 policiers dans les prochaines années. Pour sa part, le chef de la sûreté de la wilaya d'Oran a indiqué que, dans le cadre de la lutte contre le crime organisé, 6 tonnes de kif ont été saisis entre 2006 et 2011. 14 réseaux ont été démantelés. Le bilan d'activité 2011 fait état de 47.624 affaires de crimes traités dont 1.100 liées au affaires économiques et financières, 24.844 d'atteintes aux biens et aux personnes, entre autres.