Algérie

Une moisson d'accords et de projets



Une moisson d'accords et de projets
«Les relations entre la France et l'Algérie peuvent être bonnes ou mauvaises, elles ne peuvent être banales»Ce n'est qu'un début puisque les Premiers ministres des deux pays se retrouveront début 2016 à Alger pour une session du comité intergouvernemental de haut niveau liant les deux Etats.Sur les écrans des télévisions, les deux ministres des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra et Laurent Fabius rayonnent. Ils venaient de conclure un partenariat d'exception, de taire une polémique naissante et de mettre fin à des couacs par la magie des mots. MM.Fabius et Lamamra ont signé un accord intergouvernemental devant permettre aux jeunes actifs algériens de venir travailler en France dans des entreprises algériennes, et réciproquement pour les jeunes Français.D'autres partenariats impliquant les pouvoirs publics ainsi que des entreprises ont été signés en présence du ministre de l'Industrie Abdessalem Bouchouareb et de son homologue français Emmanuel Macron. L'accord a concerné les domaines de la propriété industrielle, de l'énergie, des transports, de l'industrie. M Bouchouareb a parlé de «saut qualitatif» dans les relations économiques entre les deux pays, qui sortent «d'une relation purement commerciale» pour aller davantage vers la coopération, notamment industrielle.«Nous venons de clôturer la 3e session du Comefa avec beaucoup de satisfaction, d'optimisme et de volonté», a commenté Ramtane Lamamra. «Avec beaucoup de satisfaction, en raison de la moisson des accords et projets lancés qui sont considérables, nous allons systématiquement de l'avant pour doter nos relations d'exception, telles que souhaitées par les deux chefs d'Etat, Abdelaziz Bouteflika et François Hollande, de moyens pour réaliser cette grande destinée». Tout aussi satisfait, son homologue français a estimé que «les résultats du partenariat d'exception sont là et bien là», s'est félicité M.Fabius.«L'ordre de grandeur de ce que nous sommes en train de faire est de l'ordre du milliard d'euros», a assuré le ministre français. Ce n'est qu'un début puisque les Premiers ministres des deux pays se retrouveront début 2016 à Alger pour une session du comité intergouvernemental de haut niveau liant les deux Etats. Il est de tradition de présenter les relations franco-algériennes comme marquées du sceau de la difficulté, de l'incompréhension. Elles ont toujours évolué selon une dynamique d'attraction-répulsion.Selon la formule du défunt président Boumediene, «les relations entre la France et l'Algérie peuvent être bonnes ou mauvaises, elles ne peuvent être banales». Et à cela il y a plusieurs raisons. Entre les deux pays il y a une histoire passionnée. Pouvait-il en être autrement' A part le Vietnam, il n' y a pas dans le monde une histoire de décolonisation aussi complexe et douloureuse. C''est tant mieux si aujourd'hui l'on s'abstient des deux côtés de cultiver démagogiquement la haine et d'entretenir ou de susciter les rancoeurs. Cela mérite d'être souligné. La France, deuxième partenaire économique de l'Algérie avec 10,5 milliards d'euros d'échanges en 2014, veut reconquérir le rang de son premier fournisseur perdu en 2013 au profit de la Chine.




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