Algérie

Une mise à niveau qui passe par les douze travaux d'Hercule



Une mise à niveau qui passe par les douze travaux d'Hercule
Si des efforts sont consentis localement à travers les programmes lancés, Béjaïa souffre davantage pour lancer et mettre en ?uvre les différents projets structurants inscrits à son actif.Ce qui est à même de lui assurer sa sortie d'une asphyxie qui l'étreigne et l'étouffe pour l'heure. Tous ses programmes de développement sont sujets à une mise à niveau qui passe par la mise en ?uvre de plusieurs projets structurants dont on évoquera la pénétrante, la modernisation du rail, des RN26, 12, 9, 43, la plate-forme pétrochimique, le CHU et le stade. Le programme logement En termes de routes, tous ses accès sont saturés et tout l'impératif qui s'impose et urge en est la pénétrante. Un projet lancé et à même d'intervenir dans les délais convenu et promis par Sellal en 2017, mais compte tenu des retards, le sera-t-il ' Par ailleurs, aussi bien la RN26, la 12 venant du centre, que les RN43 et 9 de l'Est en sont saturés et relèvent d'un véritable parcours de combattant pour les parcourir lorsqu'elles ne sont pas «fermés». Allez voir pour quelle raison. Aussi, il devient impératif de faire aboutir au plus vite tous ces accès aussi bien vers la capitale que l'Est en général. Le rail qui déraille ! La modernisation du rail et le dédoublement de la voie vers Béni Mansour est un projet en voie d'aboutir et sujet pour le moment à des oppositions (l'autre mal de la région). Cet immense chantier dont le passage est en discussion et étude est aussi l'une des urgences pour agrandir une voie ferroviaire. Si les aménagements des voies routières vers Sétif, Jijel vont bon train, il va sans dire que ces accès une fois achevés et livrés avec leurs ouvrages constitueront un salut certain pour la ville et le port qui reste un pourvoyeur vers l'Est dont il ne voudrait pas perdre le marché. Autant celles allant vers le centre aujourd'hui surchargées par un lourd trafic se verront à coup sûr assouplies à l'orée 2018 et à la livraison de l'ouvrage du siècle qu'est la pénétrante. Une voie qui coïncidera avec une renaissance, un renouveau et un développement sûr, d'une ville qui reste leader dans divers domaines. Habitat dites-vous ' Hormis, le programme rural, tous les autres sont à la traîne. Il n'y a qu'à consulter la demande pour s'en rendre compte. Plus de 8 mille sont en compte, auxquelles s'ajoutent les urgences dues aux inondations, séismes et effondrements... Un retard, avouons-le, dû en grande partie au manque criant de foncier à une délocalisation de tous les programmes prévus initialement au plateau de Sidi Boudratour vers Oued Ghir, sise à 10 km de la ville. Oued Ghir appelée à devenir une nouvelle ville ou aussi bien des opérateurs s'activent dans des bâtisses promotionnelles, que l'Etat à travers un programme qui avoisine plus de 8 mille unités et un ensemble d'équipements d'accompagnement. Un programme qui sous peu soulagerait toute la demande si la vieille ville qui nécessite une restauration ne fait pas encore des siennes. Elle gagnerait à être rénové car elle se meurt, elle emportera avec elle un ensemble de vestiges historiques. C'est par où le CHU ' L'attente est également accrue par la réalisation d'un CHU dont rien ne se dessine pour l'heure, sauf son probable lieu d'implantation : Djebira, qui veut dire attelle en arabe. Une localité sise à 6 km de la ville. Pour le moment, le CHU continue de fonctionner avec trois structures dispersées et dont les services sont primés au niveau international (trophée d'or de la 29e édition de la World Quality). Et cela en dépit même d'une surcharge, manque d'effectifs et de matériels de tous types, notamment en période estivale où la population locale quadruple et où le personnel médical et paramédical se démène tels des forçats pour répondre à la demande. Béjaïa est une plaque tournante avérée, un grand carrefour scientifique (université de 45 mille places), ce qui suppose rencontres en tous genres. C'est aussi une ville touristique et artistique avec des festival, qui drainent une valeur ajoutée culturelle sûre et des touristes venant pour son littoral (100km), ses montagnes qui vont des Babords à l'Akfadou... C'est aussi le premier port. Données qu'on ne peut nier sous peine de se mentir. Il serait donc juste qu'elle jouisse d'infrastructures adéquates sur tous les plans pour prendre en charge ce statut. Décentraliser également ses structures leur assurerait une autonomie dans la prise de décision et célérité dans les réalisations, sujets aux lenteurs bureaucratiques.




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