Les résultats du sondage sont d'ailleurs bien clairs sur la question des coûts. Ils sont plus de 49% sur les personnes interrogées à dépenser moins de 50 000 DA en guise de budget de vacances pour des Algériens qui disposent, dans leur majorité, d'un salaire moyen de 40 000 DA.Si la majorité des Algériens décide de rester au pays lors des périodes de vacances, ce n'est pas de gaîté de c?ur. De multiples raisons en sont à l'origine. Les agences de voyages et de tourisme manquent cruellement d'originalité dans leurs offres pour ce qui est de l'étranger, en plus du fait que les destinations sont proposées à des prix exorbitants et loin d'être à la portée de la majorité des bourses, en plus de la difficulté d'avoir les visas pour y accéder.L'offre locale n'est pas meilleure, dans le sens que c'est un produit pas très prisé par les agences de voyages qui estiment que les conditions sont loin d'être réunies pour promouvoir ce type de produit, à commencer par la cherté des hôtels (des prix insensés) et le manque de capacités d'accueil. C'est que la demande dépasse de loin l'offre, et les richesses touristiques algériennes demeurent inexploitées et surtout inaccessibles à leurs propres enfants, en plus de l'absence des touristes étrangers qui boudent carrément la destination Algérie.Force est de constater que toutes les politiques touristiques initiées par le gouvernement pour changer la donne se sont soldées par des échecs cuisants de par le manque d'une réelle volonté d'inverser la vapeur mais aussi par l'absence d'un sérieux contrôle en la matière. En conséquence, chacun agit à sa guise sans être inquiété d'aucune part, alors que les prestations laissent à désirer, même si le vacancier algérien est saigné à blanc pour s'offrir quelques jours de repos. Une simple journée de plage, à titre d'exemple, pour une famille de cinq membres (parents et trois enfants) peut coûter jusqu'à 5 000 DA...Les résultats du sondage sont d'ailleurs bien clairs sur la question des coûts. Ils sont plus de 49% sur les personnes interrogées à dépenser moins de 50 000 DA en guise de budget de vacances pour des Algériens qui disposent, dans leur majorité, d'un salaire moyen de 40 000 DA. À ne pas perdre de vue non plus que, depuis quelques années, l'été qui rime avec les vacances coïncide avec le mois de Ramadhan, les dépenses de l'Aïd et la rentrée des classes qui sont de plus en plus difficiles à supporter par de nombreuses familles algériennes. Du coup, le budget vacances se retrouve compromis ou carrément orienté vers des besoins beaucoup plus urgents.N. S.NomAdresse email
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Posté Le : 04/08/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nabila SAIDOUN
Source : www.liberte-algerie.com