Une mère en grève de la faim

Un groupe de journalistes organisera une action de solidarité, demain dimanche à midi, devant la Maison la Presse Tahar-Djaout d'Alger, avec la citoyenne sahraouie, Mme TEkber Haddi, mère de Mohamed Haidalla, assassiné dans les Territoires occupés sahraouis, victime de tortures infligées par la police et des colons marocains. Mme Tekber Haddi, qui est en grève de la faim depuis le 15 mai dernier, demande que toute lumière soit faite sur le crime barbare perpétrée par l'arméemarocaine contre son fils. Elle dénonce "l'embargo médiatique sur cette affaire". Les animateurs de la page facebook, crée pour soutenir la cause de Mme Takber, appellent à un grand rassemblement demain à midi de l'ensemble des algériens, et ce, "pour exprimer notre solidarité avec cette mère sahraouie et le combat qu'elle mène pour que son fils ne soit pas mort pour rien, de dénoncer le black-out médiatique sur cette affaire alors que cette femme risque de mourir, de dénoncer l'embargo médiatique sur la question du Sahara occidental et la complicité scandaleuse du Conseil de sécurité des Nations unies, pourtant en charge du dossier de la décolonisation de ce territoire "non autonome" depuis 1963 et qui s'est engagé, en 1991, d'organiser un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui, et d'interpeller, à travers un appel-pétition, les organisations internationales et régionales (ONU, UA, UE, etc)", peut-on lire dans le communiqué posté sur la page facebook : "sauvons la mère Tekber Haddi".