Algérie

Une marque algérienne en Afrique



Une marque algérienne en Afrique
Il y a quelque fois des nouvelles qui viennent nous confirmer toute la valeur et la compétence de nos joueurs professionnels. La toute dernière nous arrive du Kenya où le technicien algérien Adel Amrouche, titulaire d'un diplôme professionnel de l'UEFA, marqué d'un niveau intellectuel sans reproche, titulaire d'une maîtrise en recherche scientifique obtenue à l'université du sport en France, vient d'être nommé sélectionneur du Kenya.
Il succède à Henri Michel qui avait occupé ce poste pendant cinq mois seulement (août 2012 à décembre 2012). Abdel que l'on évoque que très rarement dans les colonnes des médias nationaux, comme tant d'autres d'ailleurs, devient ainsi le 17e boss de l'équipe nationale. «Je me souviens très bien, c'était en 2009, quand j'avais envoyé mon CV à la fédération kenyane pour travailler, mais je n'avais reçu aucune suite favorable à l'époque... Je n'avais pas perdu espoir et Hamdoullah, me voici sur le terrain de ce beau pays». Aujourd'hui, il est donc au Kenya, prêt pour la mise à feu de cette sélection qui avait battu l'Algérie lors des qualifications de la Coupe du monde de 1998. Le Kenya reste tout de même, une sélection qui n'a jamais réussi à se qualifier pour une Coupe du monde de football depuis 1974, année où elle bat le Soudan au 1er tour, puis l'Ile Maurice au 2e tour pour s'incliner au 3e tour des éliminatoires contre la Zambie. «Pour l'édition 1978, c'est l'Egypte qui prend le dessus au 2e tour. En 1982, c'est la Tanzanie qui élimine cette équipe au 1er tour. En 1986, elle bat l'Ethiopie au 1er tour mais battu par le Nigeria au 2e tour puis en 1990, il est battu au 2e tour par le Malawi, le Liberia et l'Egypte. 1994, la Guinée l'efface au 1er tour. 1998, elle s'impose devant les Verts au 1er tour, mais il est éliminé au 2e tour par le Nigeria et la Guinée Coupe du monde 2002, c'est le Malawi qui la freine au 1er tour». Tout cela montre ou démontre que le Kenya est encore à la traînée par rapport aux équipes africaines. L'on se rappelle du temps de Bernard Lama en 2006 alors sélectionneur ' la FIFA suspendait en 2006, plus précisément le 25 octobre la fédération au motifs suivants : «Les principes fondamentaux tels que le respect des réglementations sportives, l'intégrité des compétitions, les statuts, les règlements et des décisions de la FIFA ont été régulièrement bafoués ou ignorés par les représentants du football kenyan». Aujourd'hui, les choses n'ont pas été bousculées par le temps et elles se dressent comme un béton pour Abdel qui a du pain sur la planche pour faire redémarrer le football kenyan, lui qui avait attendu quatre années pour décrocher ce poste. Non découragé par l'état des lieux, il mettra en 'uvre son expérience d'entraîneur, lui qui était ex-entraîneur du Burundi, de la Guinée équatoriale, de Motema Pembe (RD Congo) et d'autres clubs, notamment en Belgique, en Ukraine et en Azerbaïdjan... C'est dira qu'il prend conscience de sa lourde mission et annoncera que son projet immédiat est d'apporter une fraîcheur au style de jeu. Il promet qu'il fera tout pour faire motiver les joueurs afin de porter cette sélection du Kenya au sommet du continent. Dés sa prise de fonction, il fera une déclaration aux médias en l'occurrence «le Kenya a de bons joueurs qui peuvent pratiquer un football technique». Pour ce faire, il a pris son bâton de pèlerin pour aller à la recherche des meilleures étincelles qui illumineront cette sélection. «J'ai déjà compilé des données de professionnels déjà sélectionnés et ceux qui ne le sont pas encore. Je suis en contact permanent avec un attaquant qui évolue à Wimbledon FC, en Angleterre. Je l'ai contacté et j'espère que nous n'aurons pas de difficultés pour le faire jouer pour le Kenya. Il n'est pas le seul, d'autres apparaîtront tout au long de ses déplacements à travers différents continents. Il évoque un certain Jamal Mohammed, qui joue à Oman au club d'Al-Nasr qui pourrait rejoindre le groupe. J'ai aussi eu l'occasion de regarder le Kenya évoluer face à la Libye en match amical en Tunisie et j'ai été très satisfait de voir des jeunes joueurs talentueux comme David Gateri et Francis Kahata, qui sont un bonus pour l'équipe». Notre Algérien n'aura pas la tâche facile avec une équipe encore en rodage. Réussira-t-il à la faire qualifier en Coupe du monde dans un groupe qui comprend le champion d'Afrique, le Nigeria ' Non découragés par ce groupe, il dira «le Nigeria est une très bonne équipe. Les Nigérians ont recouru à l'utilisation des jeunes, et cela a bien marché pour eux en Afrique du Sud. Je connais les tactiques déployées par l'entraîneur Stephen Keshi. Il est mon ami... En plus, nous avons travaillé ensemble. Je peux lire et comprendre le plan de jeu de Keshi. Une fois que j'aurai appris à connaître mon équipe après les séances d'entraînement, je serai en mesure de prédire l'issue du match face au Nigeria», prévoit Amrouche.


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