Algérie

Une manifestation des militants de l'ex-FIS empêchée par les forces de police à Alger



Une manifestation des militants de l'ex-FIS empêchée par les forces de police à Alger
Comme on s'y attendait, plusieurs dizaines d'islamistes encadrés par Ali Belhadj et des militants de l'ex-FIS ont tenté de sortir dans la rue après la fin de la prière du vendredi. L'intervention des forces de police a réussi à disperser la foule alors que l'ex-n°2 du Front islamique dissous et quelques islamistes ont été interpellés.En effet, après la grande prière, plusieurs dizaines d'Islamistes et à leur tête le sanguinaire Ali Belhadj ont tenté d'organiser une marche à partir de la mosquée «Al-Wafa Bil Ahd» situé à Kouba. Les manifestants ont scandé des slogans anti pouvoir, indiquant qu'ils n'accepteraient pas d'être gouverné selon eux par un Président malade et par une mafia politique, financière et militaire. Les forces de sécurité qui surveillaient les alentours de la mosquée sont rapidement intervenues et sont parvenues à disperser les manifestants. Plusieurs islamistes, dont le lieutenant d'Abassi Madani, ont été arrêtés par les forces de police. Ali Belhadj et les personnes interpellées ont été libérés dans la soirée. Le vice-président de l'ex-Front islamique a indiqué qu'il ne s'arrêtait pas à appeler à manifester pour dénoncer selon lui, la réélection de Abdelaziz Bouteflika. Selon lui, les résultats des élections ont été truqués et que le taux de participation à l'échelle nationale n'a pas dépassé les 15%. M. Belhadj, ses militants et la minorité qui crient à la fraude, pourraient- ils également dire que les milliers de citoyens qui ont descendu dans la rue dans les quatre coins du pays sont également manipulés ' Le jour des élections, Ali Belhadj qui sillonnait les bureaux de vote à Alger a été également interpellé par des policiers à proximité de la Grande Poste avant qu'il ne soit libéré plus tard. Dans un rassemblement tenu à la mosquée de Kouba, Ali Belhadj a indiqué qu'il n'arrêterait pas d'appeler à manifester jusqu'à la chute du pouvoir. Ali Belhadj et les siens voulaient dire qu'ils s'opposaient au choix du peuple qui a dit son mot en toute liberté dans des élections libres et transparentes. De toute manière, le futur gouvernement devrait prendre toute les mesures nécessaires pour mettre fin au cinéma d'Ali Belhadj et de la poignée de ses sympathisants ainsi que ceux qui voulaient instaurer un climat d'anarchie et de violence en Algérie.




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