Algérie

Une lutte quotidienne



Une lutte quotidienne
Le mot enfant nous vient du latin "infans" qui signifie : "Celui qui ne parle pas." On voit déjà fidèlement se refléter dans cette origine du mot une conception bien particulière de l'enfant : "Soit sage et tais toi !" Ainsi, les pères gaulois avaient droit de vie et de mort sur les enfants.
Les lois romaines autorisaient les hommes à accepter ou refuser un enfant à sa naissance.
Ce sont les philosophes du XVIIIe siècle qui fondèrent notre réflexion actuelle de l'éducation et l'épanouissement de chacun.
Arrive alors la Révolution française avec l'abolition des privilèges (nuit du 4 août 1789) et surtout l'adoption, le 26 août de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen.
En ce qui concerne les droits des enfants, la Révolution laisse aussi une trace indélébile. Les relations parents/enfants évolue et la mère y prend toute sa place. En 1793, l'enseignement primaire devient obligatoire et gratuit.
Des reculs auront lieu et il faudra attendre le XIXe siècle pour obtenir de nouvelles conquêtes. Ainsi, les soulèvements de 1830 (les trois glorieuses), de 1848 ou de 1871 (la Commune de Paris) participent de ces nouvelles conquêtes. Cette incessante bataille pour le droit au bonheur se poursuit de nos jours. Les luttes sont quotidiennes. Depuis la discussion serrée qui va régler un conflit entre un jeune et un adulte jusqu'aux actions de tout un peuple pour sortir de la famine : tout bouge !
C'est ainsi qu'une commission voit le jour à l'Onu (Organisation des Nations unies) en 1978. Elle va plancher sur une déclaration solennelle concernant les droits de l'enfant.
Il faudra attendre 11 ans pour que la convention internationale des droits de l'enfant voit enfin le jour, le 20 novembre 1989 !
A ce jour, 192 pays ont ratifié cette Convention les obligeant ainsi à mettre leurs lois en conformité avec ce texte. C'est la convention la plus ratifiée de toute l'histoire.
(D'après "Le grand livre des droits de l'enfant" de Alain Serres - Editions Rue du Monde)
Le mot enfant nous vient du latin "infans" qui signifie : "Celui qui ne parle pas." On voit déjà fidèlement se refléter dans cette origine du mot une conception bien particulière de l'enfant : "Soit sage et tais toi !" Ainsi, les pères gaulois avaient droit de vie et de mort sur les enfants.
Les lois romaines autorisaient les hommes à accepter ou refuser un enfant à sa naissance.
Ce sont les philosophes du XVIIIe siècle qui fondèrent notre réflexion actuelle de l'éducation et l'épanouissement de chacun.
Arrive alors la Révolution française avec l'abolition des privilèges (nuit du 4 août 1789) et surtout l'adoption, le 26 août de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen.
En ce qui concerne les droits des enfants, la Révolution laisse aussi une trace indélébile. Les relations parents/enfants évolue et la mère y prend toute sa place. En 1793, l'enseignement primaire devient obligatoire et gratuit.
Des reculs auront lieu et il faudra attendre le XIXe siècle pour obtenir de nouvelles conquêtes. Ainsi, les soulèvements de 1830 (les trois glorieuses), de 1848 ou de 1871 (la Commune de Paris) participent de ces nouvelles conquêtes. Cette incessante bataille pour le droit au bonheur se poursuit de nos jours. Les luttes sont quotidiennes. Depuis la discussion serrée qui va régler un conflit entre un jeune et un adulte jusqu'aux actions de tout un peuple pour sortir de la famine : tout bouge !
C'est ainsi qu'une commission voit le jour à l'Onu (Organisation des Nations unies) en 1978. Elle va plancher sur une déclaration solennelle concernant les droits de l'enfant.
Il faudra attendre 11 ans pour que la convention internationale des droits de l'enfant voit enfin le jour, le 20 novembre 1989 !
A ce jour, 192 pays ont ratifié cette Convention les obligeant ainsi à mettre leurs lois en conformité avec ce texte. C'est la convention la plus ratifiée de toute l'histoire.
(D'après "Le grand livre des droits de l'enfant" de Alain Serres - Editions Rue du Monde)




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