Algérie

«Une loi pour protéger la route des agressions»



«Une loi pour protéger la route des agressions»
C'est l'appel lancé aux parlementaires en prenant les journalistes, couvrant l'évènement, à témoins. Ces derniers temps, la vox populi hausse le ton à propos des imperfections ou des agressions contre les ouvrages réalisés.
Le ministre des Travaux publics dira qu'«il n'est plus question de rester impassibles devant les agressions que subissent des routes quand bien même les agresseurs seraient du secteur public». Il annonce que c'est de la même caisse de l'Etat que sont réalisées les infrastructures de base. «Il nous faut une loi qui doit avoir comme principe le dépôt d'une caution qui doit garantir la remise en état des lieux après la fin des travaux et qui soit équivalente ou supérieure à la somme des travaux. Elle sera remboursée aux intervenants après le constat de la remise en l'état.» Cette annonce phare a été faite lors de la visite du ministre dans la wilaya de Djelfa lors de l'inspection du chantier de la reprise du chemin des crêtes aux lieu et place de l'actuel tronçon de route qui traverse le lac sud de Boughezoul. Ce tronçon qui avait fait gagner 7 km aux usagers, après sa réalisation en 1978/1979, s'est avéré inadéquat par la suite. Les différentes intempéries, dont La NR avait fait part, ont causé des dégâts énormes. Les ruptures de la digue portant la RN01 ont lors des trois précédentes intempéries causé trois décès. Le retour, à l'ancien chemin des crêtes s'est avéré plus adéquat. Long de 10 km, ce nouveau tracé ne rompra pas, car il est sur le flanc de la montagne. Il y aura bien sûr des ouvrages d'art et si c'est nécessaire, dira le directeur des travaux publics de la wilaya de Djelfa au ministre, des gabionnages pour des corrections torrentielles sur les talwegs. C'est aussi durant ce point de visite que l'occasion a été mise à profit par le ministre pour annoncer que c'est au tour de la RN01 d'être prise en charge, elle est la colonne vertébrale de l'Algérie. Il ajoutera aussi que la conception de la route doit prendre en compte le développement du pays. Les corps de chaussées doivent être conçus de manière à répondre aux besoins des générations futures car en 2050 ou en 2100, les besoins seront tout autres. Il faut donc, dit-il en s'adressant aux cadres de son ministère et à ceux de la wilaya de Djelfa, prévoir des corps de chaussées plus larges et des ponts à même de répondre aux charges futures. Il annoncera aussi que la wilaya de Djelfa, de par sa position nodale, sera dotée de programmes soit pour l'ouverture de nouvelles routes ou la réhabilitation et la modernisation des actuelles. De Djelfa, les usagers de la route pourront joindre facilement à l'ouest Tiaret ou Tissemsilt ou encore El-Bayadh ; au sud, Laghouat, Ghardaïa ou Ouargla, Touggourt ou Hassi Messaoud, Oued Souf ou Biskra à l'est et M'sila ou Bouira et Médéa, soit par les axes actuels qui seront modernisés ou par les tronçons qui seront réalisés entre les daïras limitrophes des wilayas mitoyennes. L'occasion pour le wali de Djelfa, Aboubakr Essedik Boucetta, en recevant Amar Ghoul de clarifier des situations jusque-là floues. Cela est la déduction faite de par la communion dans les déclarations et quand le ministre avait évoqué, à Seguia, qu'ils avaient bien travaillé ensemble à Alger.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)