Une loi pour permettre un financement public-privé des infrastructures

« Cette entreprise mixte sera chargée de réaliser des routes en Algérie et plus tard, dans d'autres pays d'Afrique », indique-t-il, estimant que ce partenariat prouve que l'Algérie est un pays d'investissements. La participation de 400 exposants à ce Salon, dont la moitié sont des étrangers représentant 18 pays, prouve aussi, selon lui, que les investissements connaissent un essor dans notre pays.« Les entreprises étrangères participantes sont connues pour leurs innovations technologiques. Le but de ce Salon est de faire profiter les entreprises nationales, qui sont prioritaires dans la réalisation des projets algériens dans les travaux publics, de ce savoir-faire. Ce Salon est une occasion pour elles de connaître les nouvelles solutions technologiques dans ce secteur », souligne-t-il. Le ministre a signalé, par ailleurs, dans ce contexte, qu'il faudra favoriser les partenariats public-privé pour booster l'économie nationale sans puiser dans le Trésor public.A ce propos, il a fait savoir que des textes sont en cours de préparation pour organiser et renforcer ce type de partenariat. Concernant les projets en cours dans le secteur des travaux publics, le ministre a annoncé la réception, dès le mois de janvier prochain, du premier tronçon de 50 km de l'autoroute de Bejaïa. Pour revenir à ce Salon qui se poursuivra jusqu'au 27 novembre, l'ambassadeur de France en Algérie, l'invitée d'honneur de cette édition, a assuré que les entreprises françaises veulent investir dans le long terme dans notre pays. « Ces entreprises sont disposées à répondre aux besoins de l'Algérie en matière de transfert de savoir-faire et de technologies innovantes. Entre 500 et 600 entreprises françaises viennent prospecter le marché algérien chaque année, en quête de partenariats gagnant-gagnant », a affirmé l'ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié. Ce dernier a fait part de la présence d'une trentaine d'entreprises françaises en Algérie à l'occasion de ce Salon.