Algérie

Une loi favorable au journaliste



La nouvelle loi sur l'information devrait renforcer la place des médias qui prennent appui sur un véritable professionnalisme et sur l'exploitation de techniques modernes, et promouvoir ainsi la créativité et la compétence dans l'intérêt du pays, et dans le respect de l'éthique et de la déontologie. Les développements récents dans le monde ont confirmé la fonction offensive que prend l'information qui se présente comme une arme aussi redoutable que les armes utilisées dans les guerres. L'Algérie est concernée.D'où la nécessité d'une parfaite coordination entre la presse et les institutions, ce qui suppose un accès des journalistes à l'information sans aucun obstacle. Cela suppose également, des efforts de formation continue pour donner aux professionnels des médias les moyens de mener la bataille de l'information. L'intrusion fracassante des fake news facilitée par la multitude d'intervenants sur les réseaux sociaux, dont la plupart ne sont tenus par aucune contrainte éthique ou déontologique, a confirmé le rôle irremplaçable des médias professionnels, notamment la presse sur support papier ou électronique, dans la diffusion d'une information de qualité. Pour cela, la presse nationale doit être libérée des pressions multiples qui la distraient de son rôle dans la guerre médiatique menée contre l'Algérie.
Elle ne doit pas subir l'impact du désordre du marché, mais au contraire bénéficier du soutien sans faille de l'Etat qui garantit déjà l'indépendance de la presse par l'exclusion des détenteurs de l'argent de tout investissement dans le domaine de la presse, et en interdisant le financement et l'apport financier direct ou indirect provenant de parties étrangères. En retour, les médias doivent déclarer auprès du ministère chargé de la Communication ou de l'Autorité nationale indépendante de régulation de l'audiovisuel la source des financements pour la gestion des entreprises et justifier la possession d'un capital national. Le journaliste est protégé contre toute forme de violences ou d'injures pendant et/à l'occasion de l'exercice de sa profession, afin de lui permettre de l'exercer à l'abri des pressions auxquelles il pourrait être exposé.
La loi fait «obligation au média de souscrire à une police d'assurance au profit de chaque journaliste dépêché dans des zones où sa vie est en danger, et de lui accorder le droit de refuser le travail en l'absence de celle-ci sans que son refus ne constitue un manquement à ses devoirs professionnels».
Autres garanties accordées au journaliste : la protection juridique de ses ?uvres et le droit de ne pas diffuser toute information, article ou travail ayant subi des modifications substantielles sans son consentement.


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