Algérie

Une localité délaissée



Issue du dernier découpage administratif de 1984, la commune d'Ouled Rached, située à une trentaine de kilomètres au sud-est de Bouira demeure, à l'instar de la plupart des communes rurales, une région enclavée. Elle regroupe une population estimée à 9000 âmes répartie sur une superficie de 150 km2. Ouled Rached est la plus vaste commune de la daïra de Bechloul au sud-est de Bouira. Cependant, et en dépit de son importance, aucun projet d'envergure n'y est encore réalisé, notamment pour le désenclavement de la région au massif escarpé.Lors de notre passage dans la localité, certains habitants rencontrés n'ont pas caché leur colère et ont témoigné du fait que tous les villages sont défavorisés et enclavés. Sur ce, nos interlocuteurs ont soulevé le problème des pistes qui constituent la majeure partie du réseau routier de la localité. La quasi-totalité des chemins desservant les hameaux demeurent dans un état d'impraticabilité incommensurable ne manquant pas d'occasionner les désagréments surmontés quotidiennement par les automobilistes.Les villageois d'Ath Lakser attendent ainsi que les autorités compétentes se penchent sur leur sort et les faire sortir de l'enclavement dont ils souffrent. C'est là une situation qui touche pratiquement tous les villages de la commune à l'instar de El Hammam, Assif Lekhmis et Hellassa. Pour les habitants de ces zones éparses, le problème du transport se pose avec acuité. Il n'y a qu'une seule ligne reliant le chef-lieu municipal à la ville de Bouira. Par ce fait, les villageois doivent quotidiennement parcourir de longues distances à pied, pour arriver à l'arrêt des fourgons, l'unique, sis au chef-lieu municipal.Idem pour les écoliers souffrant du manque de ramassage scolaire. Face à cette lamentable situation, et en l'absence d'un lycée au niveau de la localité, les lycéens sont tous scolarisés dans les établissements implantés dans les communes limitrophes, à l'image de celui d'Ath Lakser et d'autres établissements des villes de Bechloul et de Bouira. Quant à l'eau potable, les citoyens continuent à s'accommoder avec les jerricans faisant immanquablement le décor dès lors que les robinets refusent obstinément de les alimenter.Pour ce faire, les citoyens se rabattent sur l'achat des citernes d'eau. Meurtris, les habitants de Ouled Rached, lancent un appel pressant aux pouvoirs publics pour prendre en charge leurs revendications somme toute légitimes.


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