Algérie

Une Ligue, un départ, une histoire...


A présent, c'est officiel Mahfoud Kerbadj quitte la Ligue de football professionnel. Un départ qui suscite moult interrogations. Non pas, par son départ, mais par cette vérité choquante qu'il a laissée comme une signature derrière lui : «J'ai travaillé à contre-c?ur». Bizarre, il y a eu quelque part «tricherie», qui vient d'un homme censé être l'exemple.Voilà un fait qu'il faudrait vite oublier. Comment expliquer cette décision du bureau fédéral qui met fin à l'activité de l'ex-président de la LFP, notamment en lui retirant la délégation de la gestion de la LFP... Le BF s'est basé sur l'article 20 de la convention pour prendre cette décision. Dans une déclaration faite à notre confrère de Compétition, Kerbadj disait : «Libre aux membres du BF de le faire, sauf qu'ils ne peuvent pas s'accaparer comme ça de la ligue... Ce directoire peut s'occuper de la gestion du championnat qui n'est plus de mon ressort, mais moi je continue. Je vais préparer mon AG et présenter mes bilans, d'ailleurs mes rapports sont prêts. S'ils pensent que la ligue est devenue une antenne de la fédération, c'est ignorer ce qui est mentionné et écrit dans ladite convention». Des propos qui illustrent parfaitement les tiraillements entre les deux institutions, voire entre les deux hommes. Le perdant dans cette histoire de football est bien ce sport. Zetchi, le président de la FAF, semble ne pas s'arrêter à cette ligne, puisque apparaissent aujourd'hui les causes de ce cafouillage de la programmation qui n'est qu'un exemple. Sommes-nous aujourd'hui dans la contre-performance ' Dans l'ultra-individualisme, de manque de professionnalisme, de communication, de management interne et de négociation des contrats ' ? le sous-dimensionnement est patent. Tout comme l'absence de cohésion. A-t-il eu raison de déclarer ceci : «Si j'ai envie de me présenter comme candidat, du fait que je suis membre de l'AG (Ndlr : les anciens présidents de club sont tous membres de l'AG), il suffit juste que je ramène un mandat du CRB, je vais me présenter et même gagner...» Quels jeux de mots qu'il propose au grand public. Kerbadj a préféré pronostiquer sur des déclarations qui pourraient dévoiler le travail accompli jusque-là : «Depuis le mois de juin déjà, j'ai exprimé mon souhait de partir car je ne peux pas bosser avec cette équipe. La cohabitation est impossible. Mon désir de partir ne date pas d'aujourd'hui. Mais pour revenir à l'AGE, je convoquerai d'abord une assemblée générale dans environ 15 jours, je présenterai ma démission et mes rapports. L'AG élira une commission électorale et une commission de recours, et ça sera à eux d'organiser l'AGE. Je peux même présider la commission électorale, si je ne suis pas candidat et c'est tout à fait conforme aux règlements. Je leur ai dit : vous me connaissez tous et vous savez très bien le genre de personne qui s'accroche à son poste. On me désengage d'un très lourd fardeau et c'est tant mieux.» Tout est clair, mais rien n'est encore tranché. Le blessé dans cette course aux discours n'est autre que notre football. Un football qui cherchait une mise au point sur des terrains transparents mais jamais dans les coulisses. Il est évident que ce départ risque d'accentuer le mal qui règne dans les rangs ou rouages de notre football national.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)