Une love story à l’algérienne La narratrice nous raconte ses amours, mais aussi ses souffrances.
Une lettre à Kahina, un livre de Nassima Touisi, paru aux éditions Zyriab, raconte, à travers le «je», une histoire mettant la narratrice en relation avec Adel, un garçon qu’elle a appris à connaître et à aimer, et un amour, son amour, exposé aux aléas de la vie, qu’elle a vu se consumer.
Le livre s’organise comme une «love story» à l’algérienne, une histoire d’amour à la shakespearienne ; c’est un livre qui se lit comme une lettre, voire une confidence. Il s’ouvre sur une tragédie : un suicide (avorté).
Le récit commence à l’hôpital ; et dans sa chambre, la narratrice nous raconte avec une émotion mêlée de tristesse, d’angoisse et de dépit sa vie, et nous fait partager ses sentiments faits de passion et de souffrance.
La narratrice nous emmène dans sa vie – et ses confidences – jusqu’au mois de septembre 1988, année où tout a commencé, où tout a basculé.
Etudiante, la narratrice nous raconte sa rencontre avec Adel, un étudiant lui aussi, qu’elle a aimé ; elle est allée au-delà de tout pour aller jusqu'au bout de son amour. Elle s’est vouée à lui et en a eu un enfant afin que ses parents fléchissent et bénissent cette relation.
Mais la vie — intransigeante — en a décidé autrement : elle a interféré dans cet amour qui était sincère et partagé.
La narratrice découvre, à sa grande surprise et à son grand désespoir, qu’un autre «personnage», tenace et dévastateur, partage, également leur relation. Adel y semble fortement attaché. Ce troisième personnage qu’elle décrit comme s’il s’agissait d’une femme et auquel elle confère donc une caractéristique – une apparence – humaine devient une fatalité contre qui il faut mener un combat continuel.
La narratrice, qui mène toute seule ce combat qui semble perdu d’avance, et ce, dans une société qui reste encore imperméable à ce genre de réalités, découvre que Adel est un toxicomane : il se drogue à la cocaïne.
Pour le sauver de ce «personnage» ravageur, elle l’assiste en luttant contre ce fléau, qu’est la toxicomanie.
Elle lutte, mais pratiquement toute seule – et dans une société qui refuse de comprendre et qui se montre catégorique, voire hostile aux toxicomanes – la narratrice voit, un jour, la flamme de son amour se consumer. La vie a eu raison d’un couple qui n’a jamais cessé de s'aimer malgré les interdits sociaux.
Ecrit dans un style simple et aéré et avec beaucoup d’émotion et de sincérité, le livre est une lettre qui s’adresse à Kahina, qui n’est autre que la narratrice.
Dans son lit d’hôpital, Kahina se confie à cœur ouvert, puissamment et profondément, à elle-même. Elle se dit à travers l’écriture qu’elle considère comme une thérapie, une voie par laquelle elle se révèle, soulage sa peine et allège son amertume, mais aussi un chemin la menant vers ce qui peut l’aider à assumer positivement la perte de son amour, Adel, c’est-à-dire être à l’écoute des jeunes drogués. à la mémoire de son passé qu’elle ne peut oublier, elle lutte ne serait-ce que par les conseils, contre la toxicomanie.
Bonjour,
Je cherche ce livre depuis quelques années, SVP avez-vous des pistes où je peux le trouver? Merci
Akli Romaissa - Etudiante - Rouiba, Algérie
14/05/2020 - 418756
j'ai lue cette histoire quand j'avais 20 ans le méme age que Kahina j'ai presques vécus ce qu'elle a vécus;moi aussi j'avais un membre de famille qui étais aussi un toxicomane j'aprisié bcp cet personne je l'ai perdus en 2004 ALLAH YERHAMOU.L'histoire de Kahina m'a bcp touché c'est une tres belle histoire d'amoure qui a mal fini.je souhaite que toutes les amoureux ne connaisse cette fin tragédique.
ben issa meriame - étudiente - SBA, Algérie
26/10/2011 - 21211
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Posté Le : 04/11/2007
Posté par : nassima-v
Ecrit par : Yacine Idjer
Source : www.infosoir.com