Algérie

Une leçon de tolérance dans la steppe



Hadj Delloula Bellabès, un nomade sédentarisé des Ouled Naïl, a rencontré François de Villaret, missionnaire français, venu en Algérie au milieu des années 1930. Le Père blanc français s’est adapté à la région, s’habillant en kechaba et seroual. François de Villaret est devenu El Marabout Abderrahamne. Hadj Delloula Bellabès a été torturé et condamné à mort par l’armée coloniale française durant la guerre de Libération nationale. Malgré cela, il n’a pas gardé de rancune. Lors d’une réunion du syndicat d’initiative en 1965, il se bat pour que François de Villaret assiste. Il dément l’accusation d’espionnage que la police a voulu coller au père français. Les deux hommes, à bord de leur 2 CV, vont sillonner la région des Ouled Naïl à la recherche des gravures rupestres. Ils sont aidés par la préhistorienne Malika Hachid. « Ils étaient passionnés. Cela me donnait du courage à chaque fois que j’étais fatigué de courir montagnes et pierres. Je gardais de cette époque le meilleur souvenir de ma carrière. Cela fait déjà trente ans », a expliqué Malika Hachid. La caméra l’a montre discutant avec Hadj Delloula sur des recherches menées à Djebel Eddoum. «Malika a ramené un appareil qui nous permettait de voir de plus près les gravures. Je n’ai pas oublié cela », a-t-il répliqué. «Ils s’intéressaient aux gravures en tant que patrimoine. Ils étaient étonnés par mes méthodes de moulage au silicone. Cela m’a permis de découvrir un autre aspect du patrimoine», a relevé la préhistorienne. Hadj Delloula Bellabès et El Marabout Abderrahmane vont œuvrer ensemble pour créer le Musée de Djelfa. «J’ai tenu à ce qu’il soit installé dans l’endroit même où j’ai été torturé», a confié l’ancien combattant. Le texte écrit par Ahmed Benaoum et lu par Belkacem Hadadj, accompagné par de belles images de l’Atlas saharien,  expliquait l’évolution d’une amitié constructive. «Hadj Delloula et le père de Villaret ont marqué ma conception de la vie, de l’honneur et de la dignité. Des valeurs qui se perdent. Les Ouled Naïl, dans les valeurs qu’ils portent, m’ont beaucoup marqué», a confié Malika Hachid. Mohamed Chérif Bega, de son côté, expliquait avoir écrit le projet Rencontre à Djelfa  en 1993 après le tournage d’un documentaire sur le sel dans la région de Djelfa. «C’est à cette occasion que j’ai connu les deux hommes. Ils m’ont beaucoup appris. Je devais faire ce film pour produire le témoignage de cette expérience humaine», a-t-il dit à fin de la projection. 
dans votre article manque le groupe qui a réalisés le musée de djelfa en premier lieu le colonel si Ahmed ben Cherif qui nous a remis une ail est de la caserne en 1970 sur' un ordre verbal qui est en ma possession une lettre .sous le n°692 en date du 25 septembre 1970 sans si Ahmed le musée ne sera pas naitre, et en plus a ça,il nous a remis un matériel de couchage complets lits matelas couverture pour faciliter le séjours des touristes a Djelfa et permettre aux étudiants,les experts tous genre sans se déplacer hors du mussée et partir avec des informations viable et correct,sans oublier le marhoum lakli arabe commerçant en matériaux de construction qui a mis sa main au mortier de ce bloc culturelle par des dons d'argent allah arrhmou.je cite les personnes qui ont réalisé ce trésor petit par sa surface mais grand par ces stands plein d'histoire de millions années.bouhkakal said,hassen tayeb,chaouia aek,reki kamel,yahia messaoudi ecrivain et poete;hailouf mustapha,b ameur,mohad ,benlarbi,et sans oublier les citoyens qui ont contribue par leurs modeste sommes pour la réussite de ce projet qui a fait beaucoup d’écho auprès de la presse culturelle des grands journaux et revue a cette époque et une grande publicité, surtout sur le plat traditionnelle de la région couscous avec une sauce sucrés par les abricots séchés est ceci aux domicile des ces membres atour de rôle.voila le vrais visage du tourisme a domicile pour lancer ce secteur délaissés a cause de la rente du pétrole depuis 1962 ,et ont va pas nier le travail réaliser par hadj dalloula et père de VIllaret parfois par leur argent de poches et leurs présence aux musée pour recevoir et orienter les hôtes de la COMMUNE DE DJELFA vers les lieux des dessins rupestre a quelque km au sud de la ville.
tayeb hassen - tecnicien sur materiel a sec - djelfa, Algérie

27/09/2011 - 19938

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