Algérie

Une leçon d'urbanisme pour l'émancipation du citoyen



Une leçon d'urbanisme pour l'émancipation du citoyen
La NR a été conviée à couvrir le lancement des travaux de réalisation des 3000 logements socio-locatifs prévus pour 2014/15 pour plusieurs communes de la wilaya de Djelfa.Le wali Abdelkader Djellaoui, lors du premier point au POS 27 ou le start a été donné pour la réalisation de 400 nouveaux logements, a tenu à donner des orientations aux cadres du secteur du bâtiment, et en particulier aux maires qui signent les permis de construire. De veiller à ce que les plans architecturaux soient en harmonie avec la nature de la cité où ils sont implantés. Si c'est une cité résidentielle, dira-t-il, il faut que la façade soit bien traitée et vous deviez, non seulement, veiller à la bonne démarche, mais accompagner les promoteurs privés individuels ou collectifs dans l'amélioration de leurs oeuvres. Il a tenu aussi à exprimer sa désapprobation quant aux études et réalisations des immeubles. Il dira que dans l'avenir, ils seront sources de problèmes s'ils ne sont pas bien gérés. Ces immeubles s'élèvent sur quatre étages et sont érigés sur une surface restreinte alors que les assiettes de terrains existent. Il ordonnera que pour les prochaines réalisations, les immeubles soient de taille humaine, soit au maximum en R+1. Les aménagements sont depuis la décision de Tebboune à la charge du promoteur et les équipements publics doivent être réalisés avant même l'attribution des logements. Il n'est plus question de continuer de réaliser des cités dortoirs. Il insistera sur l'impérative nécessité de réaliser des jardins et des aires de repos au sein de chaque groupe de bâtiments. Il expliquera que ce sont des espaces de convivialité où les personnes se connaîtront mieux. La réalisation des écoles, des CEM et des lycées, en sus de crèches, doit être lancée en même temps que le reste des chantiers. Un peu plus tard après la visite d'un joyau (une polyclinique de proximité), cette installation sanitaire ferait rougir beaucoup de prétentieux en matière d'équipements sanitaire. Sauf que le wali relèvera la question lancinante de la santé publique et de l'encadrement sanitaire qui est en deçà des besoins. Les équipements de base sont pris en charge par l'Etat. Les équipements de la santé aussi et sont de la dernière génération. Personne ne pourra dire que l'ex-DSP n'a pas fourni d'efforts pour les dotations. Il ne pouvait pas agir sur tous les fronts: celui de la mise à niveau des installations et celui de la mobilisation du personnel de la santé. Bien qu'à son actif l'attraction de spécialistes pour parer aux manques, le wali dira au nouveau DSP que les réalisations des installations ne sont plus du ressort de sa direction, mais de celle de la DLEP. Il vous reste les questions de gestion du personnel médical et paramédical. Il demandera aux responsables de la DLEP et de la DSP de se concerter pour corriger les erreurs avérées sur les anciennes installations et d'apporter des améliorations comme celles qui nous ont agréablement surpris. Il insistera auprès des mêmes cadres que les polycliniques de proximité dans les nouvelles cités doivent être au minimum comme celle de la cité el Wiam. Concernant le déficit en couverture de radiologie et de l'existence de plusieurs scanners à l'arrêt par manque de radiologues, le wali était d'accord pour créer un centre d'imagerie. Un des députés présents lors de cette visite lui fera la proposition de dédier l'ex-siège de l'APW. Le wali lui expliquera qu'un nouveau centre construit aux normes des besoins fera l'affaire mieux que des ex-bureaux. En attendant la remise des clés des 1684 logements actuels et l'affichage des présélectionnés pour les 2400 et 2000 logements pour la seule ville de Djelfa, le wali vient de donner le coup d'envoi pour le lancement des travaux de 3000 logements socio-locatifs dont 400 pour la ville de Djelfa. L'espoir renaît.




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