Algérie

Une kheïma sur les rives de Oued Kiss


Une kheïma sur  les rives de Oued Kiss
Les habitants de la localité frontalière de Boukanoun à 100 km de Tlemcen, ont pris l'habitude, depuis presque un mois, de se réveiller chaque matin avec une surprise réservée par leurs voisins marocains de la ville d'Ahfir. Deux communautés partageant entre eux' la rivière commune de oued Kiss. En fait, chacune d'elle défend son confluent' parfois avec force persuasion. Après que des agriculteurs algériens eurent été empêchés, il y a dix jours, de curer le lit de la rivière d'où, en vérité, les terriens des deux côtés puisaient l'eau pour irriguer leurs superficies arables, après qu'un chantier d'une société marocaine avait empiété sur le territoire pour l'extension d'une route sur le tracé frontalier, voilà qu'une famille chérifienne vient de planter une immense kheïma sur le sol algérien pour on ne sait quelle raison. En tout cas, cette énième provocation n'a pas échappé aux riverains algériens pour intervenir et alerter les responsables « c'est incompréhensible, nos voisins, dit-on, passent leur temps à rivaliser en imagination entre eux pour nous énerver. Quand on réagit à leur provocation, ils rétorquent toujours qu'ils sont sur leurs terres. Et leur makhzen s'arrange toujours pour être de leur côté avec, entre les mains, des documents de leur cadastre' En fait, dans cette région de l'extrême-Ouest, les conflits entre les des deux populations éclatent assez régulièrement. » Qui et quand définira-t-on le véritable tracé frontalier entre nos deux pays '
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